Réhabilitation orale et implantologie - 01/01/00
Marie-Thérèse Dubruille : Professeur à l'UFR de stomatologie et chirurgie maxillo-faciale
Jean-Luc Pigot : Professeur à l'UFR de stomatologie et chirurgie maxillo-faciale, responsable du département d'implantologie, coordonateur du diplôme universitaire d'implantologie de l'UFR de stomatologie et chirurgie maxillo-faciale
Serge Vanhakendover : Professeur de faculté, université de Liège, professeur associé à l'UFR de stomatologie et chirurgie maxillo-faciale
Groupe hospitalier Pitié-Salpêtrière, 47-83 boulevard de l'Hôpital, 75651 Paris cedex France
Dominique Muster : Professeur associé à l'université Louis Pasteur, stomatologiste attaché consultant des hôpitaux universitaires, pharmacien, docteur d'État ès sciences physiques, LEED biomatériaux
Centre hospitalier régional universitaire, BP 426, 67091 Strasbourg cedex France
Résumé |
Les problèmes liés à la biocompatibilité des matériaux sont actuellement résolus grâce à la maîtrise des phénomènes de corrosion des alliages métalliques et à l'amélioration des propriétés mécaniques des céramiques bio-inertes. En revanche, ceux qui procèdent de la biofonctionnalité dépendent toujours d'une bonne analyse du cas clinique dans sa globalité, permettant de poser des indications précises concernant le nombre et la situation des implants. La qualité de la restauration prothétique, et en particulier le respect de l'équilibre occlusal, sont les garants de la pérennité de la réhabilitation. C'est en effet la mise en charge qui est le plus souvent génératrice d'échecs.
Avec les implants endo-osseux, on reste confronté au problème du volume osseux disponible. Les techniques de reconstruction osseuse permettent d'en augmenter le champ des applications. On préférera les greffes autogènes et la distraction osseuse. L'utilisation des matériaux de substitut d'origine synthétique ou organique en comblement et/ou apposition n'offre pas encore la même sûreté.
L'implantologie orale doit être considérée comme un moyen d'améliorer la fonction et le confort des patients, sans négliger pour autant les indications de la prothèse conventionnelle. Elle doit rester dans le cadre du maintien du patrimoine osseux et dentaire pour répondre aux critères d'éthique essentiels à la santé publique.
Mots-clés : implants dentaires, biocompatibilité, biofonctionnalité, matériaux bio-inertes, matériaux bioactifs, greffes autogènes, distraction osseuse
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