How clinical neurophysiology may contribute to the understanding of a psychiatric disease such as schizophrenia - 27/03/09
Apport de la neurophysiologie clinique à la compréhension d’un trouble psychiatrique tel que la schizophrénie
, J.-M. Guerit b
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Summary |
Introduction |
The increasing knowledge about anatomical structures and cellular processes underlying psychiatric disorders may help bridge the gap between clinical manifestations and basic physiological processes. Accordingly, important insights have been brought these last years into a main psychiatric affection, i.e. schizophrenia.
Material and methods |
Here we reviewed and described, by comparison to healthy people, different physiological parameters – oculomotor measures, startle response, and cognitive event related potentials, which are altered in schizophrenia, in order to link these physiological parameters to dysfunctional cognitive processes and specific clinical symptoms.
Results |
Schizophrenic patients displayed: (1) abnormalities in smooth pursuit eye movements and saccadic inhibition during antisaccade tasks that may stem from the same prefrontal “inhibitory” cortical dysfunction; (2) deficits in prepulse inhibition and facilitation suggesting disturbed attentional modulations, which seem also correlated to abnormal patterns of prefrontal activation; and (3) decreased amplitude for cognitive ERP situated all along the continuum of the information processing, suggesting that schizophrenia shows neurophysiological deficits since the level of the sensory cortex and not only disturbances involving associative cortices and limbic structures.
Discussion |
The heterogeneity of schizophrenic disorders regarding symptomatology, course, and outcome is underlain by various pathophysiological processes that physiological parameters may help define. These alterations may be related to precise cognitive processes that are easily neurophysiologically monitored in order to create more homogeneous subgroups of schizophrenic patients.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Introduction |
L’étude des bases anatomiques et cellulaires des maladies psychiatriques a pour objectif principal une meilleure connaissance des liens unissant les symptômes cliniques présents dans une affection psychiatrique et leur traduction au niveau cérébral. Des avancées considérables ont été réalisées dans ce domaine pour la schizophrénie.
Matériel and méthodes |
Trois paramètres neurophysiologiques déficitaires dans la schizophrénie seront revus et reliés à des mécanismes cognitifs précis afin d’en arriver à une meilleure compréhension des symptômes cliniques présentés par ces patients.
Résultats |
Les schizophrènes presentent : (1) des troubles des mouvements de poursuite et de saccades oculaires, pouvant être expliqués par un dysfonctionnement inhibiteur préfrontal ; (2) une réaction d’alerte altérée suggérant un déficit attentionnel également lié à un déficit préfrontal et (3) des réponses évoquées altérées en amplitude et en latence tout au long du traitement de l’information, mettant en évidence des déficits présents dès les étapes sensorielles du continuum cognitif.
Discussion |
Nous disposons d’outils neurophysiologiques simples nous permettant d’évaluer diverses fonctions cognitives précises. La mise en relation de ces processus cognitifs altérés et des symptômes cliniques auxquels ils donnent lieu peut nous amener à la création des sous-groupes des patients schizophrènes, dont l’homogénéité au niveau des troubles cognitifs et neurophysiologiques présentés pourrait amener à une optimisation de la prise en charge thérapeutique.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Cognitive neuropsychiatry, Saccade, EMG, ERP, P50, P300, ERN, Schizophrenia
Mots clés : Neuropsychiatrie cognitive, Saccade, EMG, ERP, P50, P300, NRE, Schizophrénie
Plan
Vol 39 - N° 1
P. 31-39 - février 2009 Retour au numéro
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