Antifongigramme et CMI - 01/01/03
institut de parasitologie et pathologie tropicale, 3, rue Koeberlé, 67000 Strasbourg , France .
Résumé |
L'augmentation de l'incidence des infections fongiques graves, l'émergence de nouvelles espèces, l'apparition de résistances et le développement de nouveaux antifongiques requièrent aujourd'hui des tests de sensibilité standardisés et corrélés avec l'efficacité clinique. La technique de référence américaine du National Committee for Clinical Laboratory Standards (NCCLS) estlourde et mal adaptée à une utilisation de routine. Plusieurs tests commerciaux sont disponibles.Les tests en milieu liquide ou semi-gélosé sont basés sur l'étude de la croissance fongique en présence d'une faible et d'une forte concentration d'antifongique. Ils classentqualitativement les isolats en sensibles, intermédiaires ou résistants. Les tests en milieu gélosé utilisent des supports imprégnés d'antifongique qui génèrent des zones d'inhibition de la croissance fongique et déterminent un résultat qualitatif (sensible/résistant) et quantitatif (diamètre d'inhibition ou CMI). Seuls deux tests (E-Test ® et Fungitest ®) sont aujourd'hui validés par rapport à la méthode de référence.
Mots-clés : antifongigramme , concentration minimale inhibitrice
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