Neuro-imagerie chez l’adulte infirme moteur cerebral : quand ? Pourquoi ? - 04/06/09
Résumé |
Objectifs |
Présenter des données épidémiologiques sur les IMC adultes.
Comprendre pourquoi une imagerie peut être demandée.
Rappeler les protocoles et les spécificités de cette imagerie (anesthésie, positionnement, prémédication…).
Connaître les principales lésions retrouvées chez l’IMC.
Montrer que d’autres anomalies peuvent être retrouvées.
Points clés |
La réalisation d’imageries (TDM, IRM) chez les patients IMC est de plus en plus fréquente.
L’imagerie n’est jamais un geste simple.
Son but et ses procédures doivent être discutés soigneusement avec le clinicien.
Les signes cliniques d’appel neurologiques chez les patients sont souvent difficiles à dépister.
Ils doivent aboutir à la même démarche d’imagerie que chez les autres adultes.
Les lésions rattachées à la pathologie sous-jacente ne doivent pas faire méconnaître des lésions indépendantes.
Résumé |
Quatre vingt dix pour cent des IMC dépassent l’âge de 20 ans. Leur prise en charge est faite essentiellement par la rééducation. Les signes neurologiques, de gravité variable, associent des troubles moteurs (diplégie, tétraplégie, hémiplégie), du tonus (spasticité) à une athétose (15 à 20 %) une épilepsie et un retard mental. La neuro-imagerie est demandée dans trois situations : bilan initial (référence), bilan préthérapeutique, bilan de modifications du comportement. Difficile à réaliser, elle peut nécessiter une anesthésie générale, des procédures de positionnement lourdes. On pourra trouver outre les lésions habituelles (LMPV, kystes porencéphaliques, séquelles ischémiques, malformation) des lésions tumorales ou ischémiques récentes.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Encéphale, séquelles, IRM, anomalie
Plan
Vol 89 - N° 10
P. 1515-1516 - octobre 2008 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.