Animage, un exemple de plateforme multimodale - 04/06/09
Résumé |
Objectifs |
Connaître les modalités d’imagerie in vivo utilisables pour l’exploration du petit animal.
Pour chacune des modalités, connaître leurs principales indications.
Points clés |
Adaptation des rayons X, de l’échographie, de l’IRM, de la SPECT, du TEP et de l’imagerie optique (fluorescence ou bioluminescence) au petit animal.
Possibilité de prestations de service.
Nécessité de développements méthodologiques instrumentaux, traceurs et logiciels.
Résumé |
L’imagerie médicale est devenue incontournable dans la prise en charge des patients en raison des nombreux paramètres observables. Avec l’intérêt croissant des modèles transgéniques comme modèles physiopathologiques, l’imagerie médicale, adaptée à cette échelle, peut aider à accélérer la caractérisation de ces modèles animaux et l’évaluation de stratégies thérapeutiques candidates. Actuellement, l’échographie (US), les rayons X (planaires ou scanner, CT), l’imagerie par résonance magnétique (IRM), la scintigraphie monophotonique (TEMP), ainsi que la tomographie par émission de positons (TEP) deviennent de plus en plus adaptées à l’exploration des rongeurs. L’imagerie optique (bioluminescence et de fluorescence) a aussi vu des développements importants dans ce domaine. Les informations anatomiques, le plus souvent 3D, peuvent être obtenues en utilisant le CT, les US ou l’IRM. Classiquement la gamme de résolution spatiale s’échelonne de 30 à 100 microns, et les temps d’acquisition de quelques millisecondes à plusieurs dizaines de minutes. Des agents de contraste adaptés peuvent parfois être utilisés. Les informations moléculaires reposent principalement sur l’imagerie isotopique (TEMP, TEP), optique, et on peut ajouter l’IRM et les US lorsqu’il s’agit d’exploration fonctionnelle. Ces études utilisent très souvent des molécules adaptées, dénommées « traceurs », et c’est la sensibilité des imageurs qui sera l’élément limitant pour ces études. Ainsi, en fonction des traceurs envisagés, il sera possible de quantifier la perfusion tissulaire, le métabolisme énergétique, l’interaction d’un ligand et de son site récepteur, une activité enzymatique ou l’expression d’un gène, et ce quelque soit le tissu envisagé. Avec la maîtrise du modèle animal, des traceurs et agents de contraste, des différentes méthodes d’imagerie, des outils d’analyse d’image, il devient possible d’apporter au biologiste une exploration des rongeurs proche de celle réalisée chez l’Homme, permettant d’accélérer les études et d’optimiser le nombre d’animaux utilisés.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Modèles animaux, technique d’exploration
Vol 89 - N° 10
P. 1516 - octobre 2008 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.

