NR-WS-41 Peut-on dater l’infarctus cerebral aigu en IRM ? - 04/06/09
Résumé |
Objectifs |
Plus d’ 1/3 des infarctus, dont l’heure de début est inconnue, sont exclus des discussions de thrombolyse. Notre but est d’évaluer l’apport de l’IRM pour dater l’infarctus cérébral aigu.
Matériels et méthodes |
Analyse préliminaire de 16 parmi 100 infarctus consécutifs (< ou=12 heures, NIHSS > 3) explorés par FLAIR/ diffusion (étude en cours). Classement en deux groupes ([0-3 h] et [3-12 h]) selon l’heure de début des symptômes. analyse par ROI du ratio signal de l’infarctus/hémisphère controlatéral en diffusion (rSignalDiff) et FLAIR (rSignalFLAIR) et comparaison entre les groupes (Mann Whitney). Test de corrélation (Spearman) entre ratios et heure de début de l’infarctus.
Résultats |
Les rSignalFLAIR et rSignalDiff diffèrent entre les deux groupes (P=0,005 et P<0,001, respectivement) avec des hypersignaux plus marqués dans le groupe [3-12 h] (rSignaIFLAIR=140 %, rSignalDiff=198 %) que dans le groupe [0-3 h] (rSignalFLAIR =105 %, rSignalDiff =153 %). La corrélation positive entre les ratio de signal et le délai de l’infarctus était plus forte pour le rSignalFLAIR (r =0,54, P =0,03) que pour rSignalDiff (r =0,48, N. S.). Seul le rSignalFLAIR permettait de distinguer les deux groupes sans chevauchement avec un seuil de 110 %.
Conclusion |
La séquence FLAIR paraît plus prometteuse que la diffusion pour dater l’infarctus aigu.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Encéphale, ischémie, IRM
Vol 89 - N° 10
P. 1577 - octobre 2008 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.