Imagerie des complications neurologiques du sida - 01/01/97
Service d'imagerie médicale, hôpital d'instruction des Armées du Val-de-Grâce, 74, boulevard de Port-Royal, 75230 Paris cedex 05 France
Résumé |
Avec le sida (syndrome d'immunodéficience acquise), l'infection est devenue une indication fréquente d'exploration cérébrale en imagerie. Les causes de lésions cérébrales sont nombreuses, souvent associées. L'efficacité croissante des traitements antiviraux sur la réplication du virus de l'immunodéficience humaine (VIH) et une meilleure prévention des infections opportunistes allongent la survie des malades, augmentant la possibilité d'infections simultanées et de survenue du lymphome cérébral primitif (LCP) [31] . La prophylaxie primaire de la toxoplasmose modifie l'incidence relative des différentes affections. L'approche probabiliste sur laquelle se fondait au début de l'épidémie le traitement empirique antitoxoplasmique doit être adaptée à cette modification pour répondre au principal défi de la prise en charge de ces complications neurologiques qui est de reconnaître un LCP. L'imagerie représente un pivot de la décision thérapeutique et, si le scanner peut dans un grand nombre de cas « parer au plus pressé » en permettant la mise en traitement d'une toxoplasmose cérébrale devant des lésions évocatrices, seule l'imagerie par résonance magnétique (IRM) permet un bilan exhaustif des lésions cérébrales, tout particulièrement en matière de lésions de la substance blanche, principale insuffisance de la tomodensitométrie (TDM).
Plan
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