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Difficultés de l’évaluation de la dyspnée et de la fonction respiratoire en médecine générale - 30/06/09

Doi : 10.1016/j.lpm.2009.01.011 
Nicolas Roche 1, , Thierry Perez 2, Yann Martinat 3, Dominique Huas 4, Philippe Serrier 5, Céline Pribil 6, Isabelle Chanal 6, Gérard Huchon 1
1 Pneumologie et Réanimation, Hôtel-Dieu, Université Paris Descartes, F-75181 Paris 04, France 
2 Pneumologie, Hôpital Calmette, Université de Lille, F-59037 Lille Cedex, France 
3 Centre Médical Parot, F-63006 Lyon, France 
4 Département de médecine générale, Université Paris Diderot, F-75018 Paris, France 
5 Cabinet Médical, F-75020 Paris, France 
6 Laboratoire GlaxoSmithKline, F-78160 Marly le Roi, France 

Nicolas Roche, Service de Pneumologie et Réanimation, Hôtel-Dieu de Paris, 1 Parvis Notre Dame, F-75181 Paris 04, France.

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Résumé

Contexte

La dyspnée est un des principaux signes d’appel et de suivi des maladies respiratoires chroniques.

Objectif et méthodes

Afin de déterminer les modalités de l’interrogatoire à adopter pour reconnaître la dyspnée, une étude transversale a été effectuée par 295 médecins généralistes qui ont interrogé 1991 malades atteints ou à risque de BPCO. Les médecins, après une brève formation, devaient évaluer la fonction respiratoire avec un mini-spiromètre électronique.

Résultats

Un questionnaire de dyspnée en six niveaux a détecté plus de malades dyspnéiques (78,1 %) que la seule question « êtes-vous habituellement essoufflé ? » (68,6 %), qui elle-même détectait plus souvent ce symptôme que l’écoute des plaintes spontanées (33,7 %). Même lorsque la dyspnée n’était rapportée que pour des efforts importants, elle était associée à une altération de tous les domaines de la qualité de vie. Seulement la moitié des résultats de mini-spirométrie satisfaisait les critères minimaux de validité et de reproductibilité.

Discussion et conclusions

Ces résultats soulignent l’importance d’une évaluation spécifique et systématique de la dyspnée chez les malades à risque, et la nécessité d’une formation et d’une pratique suffisantes avant l’utilisation de mini-spiromètres électroniques en médecine générale.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Summary

Background

Dyspnea is one of the principal signs of chronic respiratory diseases.

Objective and methods

To determine the appropriate questions and tests for recognizing dyspnea, 295 general practitioners questioned 1991 patients with or at risk of COPD in this cross-sectional study. After a brief training session, the physicians were asked to assess respiratory function with a small electronic spirometer.

Results

A questionnaire with a six-point semi-quantitative scale of dyspnea detected more dyspneic patients (78.1%) than the single question “Are you usually short of breath?” (68.6%), which in turn detected this symptom more often than simply listening for spontaneous complaints (33.7%). Even when dyspnea was reported only for substantial exertion, it was associated with impairment of all domains of quality of life. Only half the spirometry results met the minimal criteria of validity and reproducibility.

Discussion and conclusions

These results underline the importance of a specific, systematic assessment of dyspnea in patients at risk, and the need for sufficient training and practice before the use of electronic spirometers in general practice.

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Vol 38 - N° 7-8

P. 1041-1048 - juillet 2009 Retour au numéro
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