Face à une impuissance attribuée à une cause vasculaire, le chirurgien vasculaire possède peu de certitudes et de faits acquis pour proposer une solution. Les impuissances d'origine vasculaire représentent la majorité des causes organiques et représenteraient jusqu'à 30 % ou 50 % des impuissances. Ce chiffre est probablement surestimé ; aucune statistique à l'heure actuelle ne permet de déterminer de manière précise ce pourcentage. La tendance actuelle des travaux consacrés à l'impuissance amène à considérer l'origine de ce trouble comme multifactorielle . Le problème devant un patient donné n'est plus de le ranger dans une catégorie mais de déterminer et de pondérer, les uns par rapport aux autres, les différents facteurs qui concourent à l'apparition de l'impuissance. L'importance de l'enquête étiologique justifie une approche multidisciplinaire par des équipes associant sexologues, chirurgiens vasculaires, urologues, endocrinologues... Aucune des techniques que nous allons décrire ou citer n'est fondée sur des connaissances cliniques certaines. On ne peut donner, pour aucune, de probabilité chiffrée de succès, d'échecs ou de complications. Les indications que nous proposons ne reflètent que notre tendance actuelle ; ce chapitre est en effet en perpétuelle évolution sur le plan des connaissances physiopathologiques, des explorations et du traitement. Ce que nous écrivons aujourd'hui diffère de ce que nous avons écrit il y a quelques années et probablement de ce que nous écrirons dans le futur.

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