Suspicion d'infection génitale basse - 02/09/09
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Autrefois guidées par des critères diagnostiques et des conduites à tenir standardisées, les infections génitales basses ont vu l'ensemble de leurs critères évoluer. De nombreux symptômes peuvent être présents de manière physiologique et, en dehors du Trichomonas vaginalis, on peut retrouver des agents habituellement pathogènes chez des patientes parfaitement asymptomatiques. En dehors de cas typiques, tant sur l'aspect vulvaire, la couleur des pertes, leur consistance, l'odeur, le pH vaginal, l'examen sur lame et le Sniff test, il est généralement difficile d'être discriminant. Mis à part quelques rares cas, le prélèvement vaginal n'est pas plus utile dans la recherche étiologique en première intention. L'autodiagnostic et les autoprescriptions fréquentes rendent délicat le travail du praticien. Le temps de l'anamnèse est donc précieux, à la recherche de facteurs de risque et de diagnostics différentiels. Une recherche d'autres infections sexuellement transmissibles doit être faite au moindre doute. Devant une telle incertitude diagnostique, il peut être utile de donner un traitement mixte, tant antimycosique que contre les anaérobies. Quelques critères permettent d'adapter un traitement antimycosique en fonction de la fragilité de la patiente. La prévention des facteurs de risque est une des clés pour pouvoir espérer diminuer les trop fréquentes récidives. Les infections à répétition demandent une prise en charge spécifique et souvent plus complexe.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Infection génitale basse, Trichomonas vaginalis, Candidose, Vaginose bactérienne
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