Neuropathies dysimmunitaires - 01/01/98
Hôpital cantonal universitaire de Bâle, Petersgraben 4, 4031 Bâle , Suisse France
laboratoire d'immunologie cellulaire, INSERM U134, hôpital de la Salpêtrière, 47, boulevard de l'Hôpital, 75651 Paris cedex 13, France.
Résumé |
Les principales neuropathies périphériques associées à des anticorps antiglycoconjugués sont discutées. Dans les polyradiculonévrites inflammatoires aiguës, la relation entre Campylobacter jejuni et anticorps antigangliosides reste encore débattue. Une intéressante corrélation existe entre les anticorps anti-GQ1b et le syndrome de Miller-Fisher. Dans les neuropathies dysimmunitaires chroniques, la polyneuropathie myélinique à immunoglobuline M (IgM) monoclonale avec activité anti-MAG représente un exemple typique de neuropathie à médiation humorale. Le rôle des anticorps antigangliosides GM1 est illustré par leur association aux neuropathies motrices chroniques multifocales avec bloc de conduction. Des études immunohistochimiques ont montré leur liaison aux noeuds de Ranvier et aux terminaisons nerveuses des neurones moteurs au niveau de la jonction neuromusculaire. Plusieurs tests, se basant en général sur la technique Elisa, sont à disposition pour doser les anticorps antiglycoconjugués.
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