Classification radiologique et surveillance des cancers du rectum - 01/01/92
Département des spécialités digestives, pavillon H, hôpital Edouard-Herriot, Lyon France
Service d'imagerie médicale, hôpital Saint-Eloi, Montpellier France
Service de chirurgie, Centre régional de lutte contre le cancer (CRLC Paul-Lamarque), Montpellier France
Résumé |
Le cancer du rectum, par sa fréquence et son pronostic, pose aujourd'hui encore un réel problème de santé publique. Il représente un tiers des cancers colorectaux qui sont responsables de 15 % des décès imputables aux cancers chez la femme, 12 % chez l'homme.
La survie à 5 ans des cancers du rectum est de 60 % environ avec un taux de récurrence locorégionale après chirurgie, voisin de 30 %, malgré les progrès thérapeutiques enregistrés ces dernières années. Ces progrès reposent sur le développement de techniques chirurgicales ou non chirurgicales visant à la préservation du sphincter anal ainsi que sur l'affinement des modalités de radiothérapie de première intention ou adjuvante. Ces différentes méthodes ont fait évoluer les indications thérapeutiques qui dépendent de l'état général, de la localisation tumorale, et enfin de l'appréciation des facteurs pronostiques dont les plus importants demeurent le degré d'extension pariétale et la présence d'adénopathies métastatiques. Un bilan préthérapeutique précis devient donc essentiel afin d'adapter les indications des différentes méthodes de traitement. Ainsi, outre l'examen clinique par toucher rectal, le praticien dispose aujourd'hui de l'endosonographie, de la tomodensitométrie (TDM), de l'imagerie par résonance magnétique (IRM) et de la lymphoscintigraphie pelvienne qui permettent d'évaluer l'extension locorégionale du cancer avant traitement. Ces méthodes trouvent également leur place dans la surveillance des cancers du rectum traités.
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