L’uroscanner multibarrette - 01/12/09
Résumé |
Objectifs |
Décrire la procédure d’uro-scanner multibarrette sous hyperdiurèse et avec fractionnement de l’injection d’iode pour l’étude de la lithiase urinaire et des tumeurs urothéliales.
Matériels et méthodes |
Après induction de l’hyperdiurèse par une absorption de 500 ml d’eau et par une injection IV de 10 mg de furosémide, on réalise (en fonction de l’indication) une hélice sans injection. Cent ml de contraste sont injectés pour la phase corticomédullaire acquise à 40 secondes et 50 ml sont réinjectés 6 min plus tard pour réaliser la 3e hélice 120 secondes plus tard.
Résultats |
Le protocole d’injection à 2 phases permet de réunir les phases tubulaire et excrétoire en une seule hélice et de combiner la néphrographie tubulaire et l’opacification des voies excrétrices. L’hyperdiurèse pemet une opacification de la totalité des cavités excrétrices et la dilution les urines avec comme avantage : l’absence d’artéfacts de durcissement, la visibilité des calculs dans l’urine diluée (densité voisine de 400 UH, inférieure à la majorité des calculs urinaires) et la possibilité de faire des reconstructions visualisant en même temps le parenchyme et l’intérieur des cavités pyélocalicielles. La dose délivrée par une hélice abdomino-pelvienne équivaut à une UIV à 6 clichés. En cas de pathologie lithiasique, seule l’hélice tubulo-excrétoire est réalisée.
Conclusion |
L’uroscanner en hyperdiurèse permet la détection de la majorité des calculs de la voie excrétrice supérieure sans recourir à la phase sans injection et le bilan d’une pathologie tumorale de l’urothélium.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Voies urinaires, Scanographie, Produits de contraste
Vol 88 - N° 10
P. 1422 - octobre 2007 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
