Confrontations anatomopathologiques et tomodensitometriques de la cicatrice de radiofrequence renale sur des modeles porcins - 29/01/10
, F. Cohen, V. Vidal, L. Daniel, P.H. Rolland, J.M. Bartoli, G. Moulin, C. Chagnaud, M. AndréRésumé |
Objectifs |
Comparaison imagerie-anatomopathologie de la viabilité tissulaire centrale et périphérique et de l’homogénéité de la cicatrice après radiofréquence rénale.
Matériels et méthodes |
Vingt procédures de radiofréquence rénale étaient réalisées sur 5 porcs anesthésiés avec des aiguilles coaxiales de Leveen 2cm, sous guidage tomodensitométrique. Le protocole de chauffe suivait les recommandations du constructeur. Trois scanners injectés étaient réalisés (avant, après procédure, et avant explantation) avec prises de densité séquentielles sur la cicatrice. Les reins explantés à 4 semaines étaient étudiés en anatomopathologie.
Résultats |
L’abcès d’une cicatrice était la seule complication. Le centre des 19 autres lésions était hétérogène et associait des tissus nécrotiques et ischémiques avec disparition du tissu rénal. En périphérie existaient des tissus apoptotiques et une zone intermédiaire mésenchymateuse. La majorité des cicatrices ne présentait pas de rehaussement et correspondait à de la nécrose en anatomopathologie. On distinguait 2 types de rehaussement (entre 10 et 20 UH, et > 20 UH) qui pouvaient être associés à des tissus nécrotiques.
Conclusion |
Dans tous les cas, la radiofréquence induisait une destruction cellulaire centrale dont le résultat anatomopathologique apparaissait hétérogène mais sans parenchyme rénal viable 4 semaines après traitement. Notre étude montrait aussi qu’un rehaussement tissulaire en tomodensitométrie ne signifiait pas un échec de traitement.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Rein, tumeur
Plan
Vol 90 - N° 10
P. 1387-1388 - octobre 2009 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
