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Les Enterovirus responsables de conjonctivite aiguë hémorragique - 21/04/10

Doi : 10.1016/j.medmal.2009.09.006 
N. Lévêque a, , P. Huguet b , H. Norder c , J.-J. Chomel d
a EA4303 / IFR53, laboratoire de virologie médicale et moléculaire, faculté de médecine, CHU de Reims, avenue Koenig, 51100 Reims, France 
b World Health Organization, 20, avenue Appia, 1211 Genève 27, Suisse 
c Section for hepatitis and enteroviruses, Department of Virology, Swedish Institute for Infectious Disease Control, 17182 Solna, Suède 
d CNR des Enterovirus, WHOcc national for poliovirus, laboratoire de virologie Est, CBPE-bâtiment A3, 59, boulevard Pinel, 69677 Bron cedex, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

La conjonctivite aiguë hémorragique (CAH) est une forme épidémique extrêmement contagieuse de conjonctivite caractérisée cliniquement par l’apparition brutale d’un épanchement sanguin au niveau des conjonctives. La première épidémie de CAH fut décrite en 1969 au Ghana et surnommée Apollo disease, car la rumeur populaire voulait que les atteintes oculaires soient dues au fait que les Ghanéens cherchaient à découvrir dans le ciel la capsule Apollo 11. Cette épidémie était due à l’Enterovirus 70 (EV70) qui constitue avec un variant antigénique du Coxsackievirus A24 (CVA24v), la cause majeure des cas de CAH à travers le monde. Le mode de transmission de cette maladie fait appel aux sécrétions lacrymales des patients infectés par le biais d’une transmission interhumaine directe ou indirecte via du matériel ophtalmologique mal décontaminé ou de l’eau de baignade insuffisamment chlorée. L’hypothèse récente d’une propagation du virus par voie aérienne serait plus à même d’expliquer l’ampleur des épidémies décrites. En l’absence de traitement antiviral spécifique, l’apport d’un diagnostic étiologique rapide est essentiel pour distinguer la CAH d’autres infections oculaires curables ou afin de mettre immédiatement en place les mesures d’hygiène, seule arme susceptible de limiter la propagation de l’épidémie tant au niveau national que nosocomial. Pourtant, le diagnostic virologique reste actuellement long et laborieux, et souvent peu accessible aux pays en voie de développement, pour qui les épidémies de CAH dues aux Enterovirus (EV), sont devenues un problème de santé publique majeur et préoccupant.

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Abstract

Acute hemorrhagic conjunctivitis (AHC) is an epidemic form of highly contagious conjunctivitis, characterized by conjunctival hemorrhages. The first AHC outbreak was described in 1969 in Ghana, West Africa, and was called Apollo disease, from the Apollo landing on the moon. This outbreak was caused by Enterovirus 70 (EV70) together with a Coxsackievirus A24 (CVA24v) variant, which are the major etiological agents involved in AHC outbreaks worldwide. AHC is known to be directly transmitted by close person-to-person contact or indirectly through soiled ophthalmological materials or unsafe recreational water. Recently, a possible airborne virus spread was suggested which could explain the high transmission rate of the disease. In the absence of a specific antiviral therapy, a rapid diagnosis of the causative agent is required to distinguish AHC due to enteroviruses from other ocular infectious diseases, for there are active drugs, or to quickly implement proper public health measures to limit the extension of the outbreak. However, virus identification remains difficult and time-consuming. Moreover, virological diagnosis is difficult to implement in developing countries where AHC has recently become a major problem for public health.

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Mots clés : Conjonctivite aiguë hémorragique, Pandémie, Enterovirus

Keywords : Acute hemorrhagic conjunctivitis, Pandemic, Enterovirus


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Vol 40 - N° 4

P. 212-218 - avril 2010 Retour au numéro
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