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Périnée et grossesse - 17/05/10

Doi : 10.1016/j.gyobfe.2010.03.008 
X. Fritel a, b, c,
a Service de gynécologie-obstétrique, centre hospitalier Camille-Guérin, rue du Dr Luc-Montagnier, Rocade Est, BP 669, 86106 Châtellerault, France 
b Service de gynécologie-obstétrique, CHU Jean-Bernard, 2, rue de la Milétrie, BP 577, 86021 Poitiers, France 
c Inserm U953, hôpital Saint-Vincent-de-Paul, 74, avenue Denfert-Rochereau, 75014 Paris, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Le facteur congénital, l’obésité, le vieillissement, la grossesse et l’accouchement sont les principaux facteurs de risque associés aux symptômes périnéaux de la femme (incontinence urinaire, incontinence anale, prolapsus génital, dyspareunie). L’accouchement vaginal est susceptible de provoquer des lésions du nerf pudendal, du sphincter anal ou des releveurs de l’anus. Cependant, le lien entre ces lésions et les symptômes périnéaux n’est pas toujours établi et nous continuons à ignorer quels pourraient être les moyens de prévention. Des nombreuses méthodes obstétricales proposées pour prévenir les troubles périnéaux du post-partum, épisiotomie, accouchement en position verticale, poussée retardée, massage périnéal, compresses chaudes, rééducation périnéale, les résultats sont décevants ou limités. La césarienne est suivie par deux fois moins d’incontinence urinaire postnatale que l’accouchement vaginal. Cependant, cette différence tend à disparaître avec le temps et les accouchements suivants. Limiter le nombre des extractions instrumentales et préférer la ventouse au forceps pourraient permettre de diminuer les séquelles périnéales de l’accouchement. L’examen échographique du sphincter anal en cas de déchirure périnéale du deuxième degré permet de ne pas laisser de lésions infra-cliniques du sphincter anal non réparées. Les données scientifiques restent insuffisantes pour justifier une césarienne programmée afin d’éviter des symptômes périnéaux chez une femme sans antécédents.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Abstract

Congenital factor, obesity, aging, pregnancy and childbirth are the main risk factors for female pelvic floor disorders (urinary incontinence, anal incontinence, pelvic organ prolapse, dyspareunia). Vaginal delivery may cause injury to the pudendal nerve, the anal sphincter, or the anal sphincter. However the link between these injuries and pelvic floor symptoms is not always determined and we still ignore what might be the ways of prevention. Of the many obstetrical methods proposed to prevent postpartum symptoms, episiotomy, delivery in vertical position, delayed pushing, perineal massage, warm pack, pelvic floor rehabilitation, results are disappointing or limited. Caesarean section is followed by less postnatal urinary incontinence than vaginal childbirth. However this difference tends to disappear with time and following childbirth. Limit the number of instrumental extractions and prefer the vacuum to forceps could reduce pelvic floor disorders after childbirth. Ultrasound examination of the anal sphincter after a second-degree perineal tear is useful to detect and repair infra-clinic anal sphincter lesions. Scientific data is insufficient to justify an elective cesarean section in order to avoid pelvic floor symptoms in a woman without previous disorders.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Périnée, Grossesse, Accouchement, Incontinence urinaire, Incontinence anale, Prolapsus génital, Dyspareunie

Keywords : Pelvic floor, Delivery, Pregnancy, Urinary incontinence, Anal incontinence, Pelvic organ prolapse, Dyspareunia


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Vol 38 - N° 5

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