Cure chirurgicale des larges eventrations par implantation intrapéritonéale d’une plaque composite (Parietex®) associée à une plastie aponevrotique (163) - 19/10/10
, E. Desbois, S. Mucci, X. Briennon, J.-P. Arnaud| pages | 1 |
| Iconographies | 0 |
| Vidéos | 0 |
| Autres | 0 |
Résumé |
But |
Les problèmes thérapeutiques posés par les grandes dehiscences de la paroi abdominale sont parfois difficiles à resoudre. Il s’agit de patients souvent obèses, poly-opérés, porteurs de tares multiples avec des muscles de la paroi abdominale de mauvaise qualité. Le but de notre étude prospective a été de rapporter les résultats de l’insertion intra-péritonéale d’une plaque composite (Parietex®) associée à une plastie aponevrotique. L’objectif de ce travail était d’évaluer les complications postopératoires et le taux de récidive.
Patients et Méthodes |
Cette étude a porté sur 280 patients (157 hommes, 123 femmes), d’âge moyen 50 ans (extrêmes : 19-82 ans), présentant une large eventration (moyenne : 20 sur 15cm) opérés de 1998 à 2007. Cent vingtsix patients (45 %) avaient déjà été opérés au moins une fois d’une cure d’eventration. Dans 226 (80,7 %) cas l’eventration survenait après une laparotomie médiane. Après insertion intra-péritonéale de la plaque, le recouvrement aponevrotique était assuré dans 192 cas par une plastie selon la techique de Welti-Eudel et dans 88 cas par la technique de Prémont.
Résultats |
La durée opératoire mouenne était de 90 minutes (extrêmes : 70-155 min). Le taux de mortalité postopératoire était de 0,35 % (un patient décédé à J5 d’un infarctus de myocarde). Le taux de morbidité postopératoire médicale était de 20,7 % (n=58) et celui de morbidité chirurgicale de 9 % (n=20). Six patients (2 %) avaient developpè une infection superficielle, sans atteinte de la plaque, traitée par simples soins locaux. Six autres patients (2 %) présentaient une suppuration profonde necessitant dans 3 cas l’ablation de la prothèse. Quatorze patients (5 %) se compliquaient d’un hématome ou d’un sérome nécessitant dans 4 cas une ponction. Le recul postopératoire des patients s’echelonnait de 12 mois à 9 ans, avec une majorité des patients revus à 3 ans de l’intervention. Huit patients (2,8 %) étaient perdus de vu et trois (1 %) étaient décédés. Neuf patients (3,2 %) présentaient une récidive survenue entre le 6e et 9e mois postopératoire, associée soit à une infection profonde avec ablation de la plaque (n=3), soit à un détachement latéral de la prothèse (n=6). Quatre patients étaient réopérés à distance (cholecystite lithiasique : n=3, adénocarcinome ovarien : n=1). Dans tous les cas la face profonde de la plaque était recouverte par un néo-péritoine et les adhérences étaint peu nombreuses et aisément libérées.
Conclusion |
La mise en place intra-péritonéale d’une plaque composite Parietex® associée à une plastie aponevrotique semble être justifié dans le traitement des volumineuses éventrations avec incidence des complications postopératoires et un taux de récidive à moyen termes faible.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 147 - N° 4S1
P. 14 - septembre 2010 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.
Déjà abonné à cette revue ?
