Répercussions des fluctuations de la pollution atmosphérique chez les patients atteints de bronchopneumopathie chronique obstructive - 19/10/10
Résumé |
Introduction |
Les fluctuations de la pollution atmosphérique sont responsables d’une morbimortalité importante chez les patients atteints de bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO).
État des connaissances |
Les études épidémiologiques mettent en évidence un net accroissement du taux de mortalité et du nombre d’hospitalisations chez les patients BPCO pour des augmentations relativement faibles des taux de pollution. Les études in vitro et in vivo décrivent un rôle pro-inflammatoire et une toxicité oxydative dus aux particules atmosphériques responsables d’altérations morphologiques et fonctionnelles de l’épithélium respiratoire et du système immunitaire. La présence d’un excès de particules en suspension, d’ozone, de NO2, de SO2 et de CO est en effet directement corrélée au nombre de décompensations respiratoires. Les mécanismes impliqués sont complexes, variables en fonction des différents polluants, des variations climatiques et de la susceptibilité interindividuelle.
Perspectives |
D’autres études expérimentales sont nécessaires pour préciser nos connaissances fondamentales, en parallèle avec un renforcement de la surveillance de la qualité de l’air pour réduire les complications respiratoires à court terme.
Conclusion |
Les conséquences importantes de la fluctuation de la pollution atmosphérique sur les exacerbations et donc sur la morbimortalité des patients atteints de BPCO confortent l’importance d’une prise en charge préventive environnementale en matière de santé publique.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Summary |
Introduction |
Fluctuations in atmospheric pollution are responsible for an important morbidity and mortality in the patients suffering from chronic obstructive pulmonary disease (COPD).
Background |
Epidemiological studies show a significant increase in the mortality and hospitalization rates in COPD patients in relation to moderate increases in atmospheric pollution. In vitro and in vivo studies demonstrate a pro-inflammatory role and an oxidative toxicity of atmospheric particles and secondary morphological and functional changes in the respiratory epithelium and the immune system. An excess of particulate matter, ozone, NO2, SO2 and CO is directly correlated to the number of episodes of acute respiratory failure in different countries all over the world. The mechanisms implicated are complex and variable, dependent on the different pollutant agents, climatic variations and inter-individual susceptibility.
Viewpoint |
Further experimental studies are necessary in order to clarify our fundamental understanding and, alongside better control of air quality, to reduce short-term respiratory complications.
Conclusion |
The consequences of atmospheric pollution fluctuations on the exacerbation rate and therefore on the morbidity and mortality of patients with COPD emphasize the importance of preventive environmental management in the field of public health.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Pollution atmosphérique, BPCO, Exacerbation, Particules, Ozone
Keywords : Atmospheric pollution, COPD, Exacerbation, Particulate matter, Ozone
Plan
Vol 27 - N° 8
P. 907-912 - octobre 2010 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.