Aménorrhées - 01/01/98
service d'endocrinologie et maladies métaboliques, clinique médicale B, CHU Bretonneau, 2, boulevard Tonnellé, 37044 Tours cedex 01 France
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Résumé |
Le médecin généraliste, rarement confronté au diagnostic des aménorrhées primaires, est cependant sollicité plusieurs fois par mois pour un problème d'aménorrhée secondaire. La prescription d'un oestroprogestatif doit être évitée avant d'avoir fait le diagnostic étiologique. Après avoir éliminé une grossesse, ce qui est essentiel, le diagnostic repose sur un interrogatoire soigneux concernant les circonstances de survenue et la qualité des cycles préalables. Le niveau d'atteinte de l'axe hypothalamo-hypophyso-gonadique doit être précisé : central (atteinte hypothalamique ou hypophysaire) ou périphérique (atteinte ovarienne ou utérine). En dehors de circonstances cliniques d'orientation, le dosage des gonadotrophines (et de la prolactine) est nécessaire ; elles sont élevées en cas d'atteinte ovarienne, normales ou basses en cas de blocage central. Les principales causes sont les causes centrales, dominées par le syndrome des ovaires micropolykystiques, les causes dites « psychogènes » et les hyperprolactinémies. La prolactine doit être mesurée devant toute anomalie du cycle menstruel. La détermination précise de la cause permettra un traitement efficace, surtout en cas de désir de procréation.
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