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Voie d’abord postérieure et taux de luxation prothétique : une étude en cas témoin comparant un cotyle double mobilité à une prothèse conventionnelle, tête métallique de 28 mm/polyéthylène - 15/02/11

Doi : 10.1016/j.rcot.2010.11.006 
R. Bouchet, N. Mercier, D. Saragaglia
Clinique universitaire de chirurgie orthopédique et de traumatologie du sport, hôpital Sud, CHU de Grenoble, avenue de Kimberley, BP 338, 38434 Échirolles cedex, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

La luxation des prothèses totales de hanche est une complication fréquente chez les personnes âgées, tout particulièrement lorsque la voie d’abord est postérieure. Pour ces dernières, les cupules à double mobilité mises au point par Gilles Bousquet en 1975 peuvent trouver une indication de choix afin de limiter le risque de luxation.

Hypothèse

Les cupules à double mobilité permettent, sur une série mono-opérateur sur des prothèses primaires par voie postérieure, de diminuer le taux de luxation.

Objectif

Tester cette hypothèse au moyen d’une étude cas témoin permettant de comparer le taux de luxation des prothèses totales implantées chez des sujets de plus de 50 ans avec, soit une cupule à double mobilité, soit une cupule traditionnelle à frottement métal–polyéthylène en diamètre 28mm.

Patients et méthodes

Les deux séries consécutives de prothèses primaires avaient été implantées par un seul opérateur par voie postérolatérale, sans section du piriforme. La première série (série DM) était composée de 105 patients opérés entre janvier 2005 et juin 2007 avec une cupule à double mobilité (60 femmes et 45 hommes âgés en moyenne de 76,6±5,65 ans [53–93]). La deuxième (série S), composée de 108 patients opérés entre janvier 2003 et juin 2005, constituait la série témoin (56 femmes et 52 hommes, âgés en moyenne de 74,19±5,9 ans [53–87]). Toutes les prothèses étaient en calibre 28mm avec un couple de friction métal–polyéthylène et un cône morse 12–14. Les deux groupes étaient comparables pour le sexe, le diagnostic, l’indice de masse corporelle, le type d’anesthésie et la répartition selon le score American Society of Anesthesiologists (ASA). Un recul minimal supérieur à un an était requis pour inclure les patients.

Résultats

Il n’y a eu aucune luxation dans la série DM contre cinq luxations précoces (avant le troisième mois) pour la série S, soit un taux de 4,63 %. Bien que le taux de luxation soit supérieur dans la série S (4,63 versus 0 %), la différence était à la limite de la significativité (p=0,0597).

Discussion

En comparant l’incidence des luxations après PTH à simple ou à double mobilité, nous avons montré l’avantage de la double mobilité en termes de stabilité, avec une absence de luxation postopératoire malgré l’usage d’une voie postérieure et un âge élevé des patients. Si le seuil de significativité est limite, des séries plus importantes devraient confirmer cette impression favorable. Dans cette série et dans l’état actuel des connaissances, la double mobilité n’engendre pas de morbidité supplémentaire.

Niveau de preuve

III : étude cas témoin rétrospective.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Luxation, Prothèse totale de hanche, Cotyle double mobilité


Plan


 Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article, mais celle de l’article original paru dans Orthopaedics & Traumatology: Surgery & Research, en utilisant le DOI ci-dessus.


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Vol 97 - N° 1

P. 2-7 - février 2011 Retour au numéro
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  • Luxation récidivante sur prothèse totale de hanche : étude à huit ans de suivi d’une série de 59 cas traités par implant à double mobilité
  • F. Leiber-Wackenheim, B. Brunschweiler, M. Ehlinger, A. Gabrion, P. Mertl

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