P1 - Prise en charge de l’obésité : attitudes et pratiques des omnipraticiens vis-à-vis de la prescription de l’activité physique - 11/05/11
Résumé |
Introduction |
L’activité physique (AP) constitue l’un des piliers de la prise en charge de l’obésité et du diabète de type 2. Les omnipraticiens (OP) occupent une place centrale dans la prise en charge de ces pathologies.
Matériels et méthodes |
Enquête transversale auprès des 254 OP de l’agglomération de Montpellier pour connaître leur opinion sur l’importance des différents modes de prise en charge de l’obésité et leurs habitudes de prescriptions de l’AP.
Résultats |
203 questionnaires ont été retournés (80 %). Les OP sont 82 %, 59 % et 53 % à penser que la nutrition, l’AP et la prise en charge psycho-comportementale sont importantes. Seuls 21,8 % des OP (44/203) conseillent une AP quotidienne. 16,9 % (34/203) préconisent une AP > 30 min/j (recommandations du PNNS). Si 76,4 % des OP (155/203) évaluent l’AP habituelle, seuls 11/203 (5,4 %) et 6/203 (2,9 %) utilisent des questionnaires validés ou des podomètres pour cela. Les autres le font de façon subjective.
Les attentes des OP vis-à-vis de l’AP sont les effets santé (58 %), la perte (27 %) et le maintien (26 %) du poids. La principale difficulté signalée est le manque de compliance des patients (63 % des OP) ; le manque de pratique et/ou de formation est considéré comme un problème important par seulement 16 % des OP alors que seuls 45 % et 29 % d’entre eux déclarent avoir reçu une formation théorique ou pratique. L’IMC et l’AP des médecins a peu d’influences sur leurs attitudes et pratiques même si ceux qui déclarent avoir une AP importante y attachent plus d’importance que les autres (p<0,05).
Conclusion |
De par son excellent taux de réponse, cette enquête permet d’avoir un bon reflet des attitudes et pratiques des OP vis-à-vis de la prescription de l’AP pour la prise en charge de l’obésité. Ils placent clairement l’AP au second plan derrière la diététique et leurs conseils ne permettent pas d’atteindre les recommandations. Il existe un manque de formation non reconnu par les OP. Ils estiment que leurs patients sont non compliants mais n’auraient-ils pas plutôt un manque de compétence pour les aider à se mettre à l’activité ?
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 37 - N° 1S1
P. A36 - mars 2011 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.