Clostridium difficile - 01/01/04
service de microbiologie, unité d'hygiène et de lutte contre les infections nosocomiales (UHLIN). Hôpital Saint-Antoine, 184, rue du faubourg Saint-Antoine, 75012
Petit Jean-Claude : Professeur des Universités, praticien hospitalier
service de microbiologie. Hôpital Saint-Antoine, 184, rue du faubourg Saint-Antoine, 75012
Paris France .
Résumé |
Clostridium difficile est responsable de 15 à 25 % des diarrhées postantibiotiques, et de plus de 90 % des cas de colites pseudomembraneuses.Le diagnostic de ces infections repose soit sur l'isolement d'une souche toxinogène dans les selles, soit sur la mise en évidence directe des toxines par le test de cytotoxicité (toxine B) ou par des tests immunoenzymatiques (toxine A). La détection d'un antigène spécifique (glutamate déshydrogénase) de C. difficile peut être utilisée comme une méthode de dépistage, mais un résultat positif ne prédit pas le caractère toxinogène de la souche. Il n'est pas nécessaire de réaliser l'antibiogramme en routine, car les souches sont habituellement sensiblesau métronidazole ou à la vancomycine.
Mots-clés : Clostridium difficile , diarrhée , colite pseudomembraneuse , toxine , glutamate d , éshydrogénase , antibiotiques
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