The early Middle Triassic ‘Grès à Voltzia' Formation of eastern France: a model of environmental refugium - 01/01/05
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Written on invitation of the Editorial Board
Abstract |
The biotic recovery that succeeded the end-Permian life crisis event lasted a long period, estimated at ca 8 to 10 Myr, even 14 Myr. It is thought that it essentially proceeded from refugia whose geographic location can never be established. Their existence can nevertheless be inferred from the surprising stability exhibited by some fossil communities between the Late Palaeozoic and the Triassic. It is the case of the biocoenoses from the ‘Grès à Voltzia' Formation (Upper Buntsandstein) of eastern France, which consist of Palaeozoic survivors (crustaceans, amphibians, insects, plants), taxa that announce the modern faunas (crustaceans, spiders, scorpions, insects), living fossils (lingulids, the panchronic species Triops cancriformis) as well as pioneering species which invaded rapidly the disturbed ecospaces (the herbaceous conifer Aethophyllum). The ‘Grès à Voltzia' is Early Anisian in age and was deposited in a deltaic area, an environment transitional from nearshore to terrestrial, where locally less arid climatic conditions favoured the survival of plants and animals. The ‘Grès à Voltzia' represents a model of the type of environment that may have acted as a refugium for terrestrial communities during the end-Permian mass extinction and its Triassic aftermath. To cite this article: J.-C. Gall, L. Grauvogel-Stamm, C. R. Palevol 4 (2005).
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Le Grès à Voltzia (début du Trias moyen) de l'Est de la France, un modèle d'environnement refuge. La restauration de la biosphère qui a succédé à la crise biologique de la fin du Permien s'est échelonnée sur un intervalle de temps considérable, estimé entre 8 et 10 Ma, voire 14 Ma. Il est généralement admis qu'elle a essentiellement progressé à partir de refuges dont la localisation géographique n'a encore jamais pu être établie. Leur existence peut cependant être rattachée à l'étonnante stabilité dont firent preuve certaines communautés biologiques entre le Paléozoïque supérieur et le Trias. Il en est ainsi des biocoenoses de la formation du Grès à Voltzia (Buntsandstein supérieur) de l'Est de la France, qui comportent à la fois des formes héritées de l'ère primaire (crustacés, amphibiens, insectes, végétaux), des genres annonçant les faunes modernes (crustacés, araignées, scorpions, insectes), des « fossiles vivants » (lingules, l'espèce panchronique Triops cancriformis), ainsi que des espèces pionnières du repeuplement des espaces décimés lors de la crise (le conifère herbacé Aethophyllum). Le Grès à Voltzia, d'âge Anisien inférieur, s'est déposé dans un environnement deltaïque, un milieu de transition entre la mer et les terres émergées, où des conditions climatiques localement moins arides ont permis la survie des peuplements, tant en milieu aquatique que sur le continent. La formation du Grès à Voltzia propose un modèle d'environnement ayant joué, pour les peuplements des terres émergées, un rôle de refuge lors de la crise de la fin du Permien et de ses répercussions au début du Trias. Pour citer cet article : J.-C. Gall, L. Grauvogel-Stamm, C. R. Palevol 4 (2005).
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Triassic, Buntsandstein, Fauna, Flora, Living fossils, Refugia, Recovery strategies
Mots clés : Trias, Buntsandstein, Faune, Flore, Fossiles vivants, Refuges, Stratégies de la reconquête
Plan
Vol 4 - N° 6-7
P. 637-652 - septembre-octobre 2005 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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