Contribution de lhydrogéomorphologie à lévaluation du risque dinondation : le cas du Midi méditerranéen français - 01/01/05
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Résumé |
La méthode hydrogéomorphologique de détermination des zones inondables a été mise au point il y a une vingtaine dʼannées. Son principe en est simple : les limites externes du lit majeur dʼun cours dʼeau constituent la courbe enveloppe des crues passées de ce cours dʼeau. Ces limites externes sont déterminées par lʼétude des photographies aériennes et par celle du terrain, en combinant la microtopographie (en particulier lʼexistence de talus), la granulométrie des dépôts (ceux du lit majeur sont généralement formés de limons et dʼargiles) et la couleur de ces dépôts (ceux du lit majeur sont souvent plus sombres que lʼencaissant). Certaines formes de lʼoccupation actuelle ou ancienne des sols (parcellaire, localisation et répartition des sites archéologiques, des habitations et des bâtiments dʼexploitation, des voies de communication) sont également utilisées pour confirmer les limites obtenues. Très longtemps négligée, cette méthode naturaliste est maintenant intégrée dans celles préconisées par les plans de prévention des risques (PPR) en raison de sa fiabilité, de sa facilité de mise en œuvre et de son faible coût. Elle figure maintenant aux côtés dʼapproches plus traditionnelles, comme en particulier la méthode hydrologique-hydraulique, nettement plus coûteuse. Les récentes et nombreuses catastrophes qui se sont succédé depuis une quinzaine dʼannées dans le Midi méditerranéen français, de Nîmes (1988) au Gardon (2002), ont montré, à la fois, lʼinsuffisance de la méthode hydrologique-hydraulique et la fiabilité de la méthode hydrogéomorphologique. Cependant, la méthode hydrogéomorphologique peut être encore perfectionnée, en replaçant la période actuelle dans le cadre de lʼévolution des lits majeurs à lʼéchelle historique, voire holocène. Pour citer cet article : J.-L. Ballais et al., C. R. Geoscience 337 (2005).
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Abstract |
The hydrogeomorphological method for delimiting flood risk zones in France was developed some twenty years ago. It is based on a simple principle: the outer limits of a streamʼs flood plain constitute the outer envelope of past floods. These limits are determined with the use of aerial photographs and field surveys of micro-topography as well as analyses of deposit granulometry and colour. Indications of present or past land use (fields, location and distribution of archaeological sites, houses and farm buildings, roads) are also useful. This field-based method long remained ignored, but being reliable, easy to use and inexpensive, it has now been incorporated into the package of methods recommended by French risk-prevention plans (PPRI). The many recent catastrophes that have occurred over the past fifteen years in the Mediterranean regions of southern France demonstrated both the inadequacy of the hydrological-hydraulic method and the reliability of the hydrogeomorphological method, which can, however, be improved by setting observations for the present period against information on the more ancient Holocene evolution of flood plains. To cite this article: J.-L. Ballais et al., C. R. Geoscience 337 (2005).
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Lit majeur, Crues, Zones inondables, Méthodes connexes, France
Keywords : River, Major bed, Flood plain, Liable-to-flooding areas, Related methods, France
Plan
Vol 337 - N° 13
P. 1120-1130 - septembre-octobre 2005 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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