Objective. – This is a preliminary report on isolation of cocaine metabolizing fungi.

Methods. – Samples of non-sterile cocaine and of human individuals working with or near cocaine were cultured on a medium containing cocaine as only carbon and energy source and transferred afterwards to Sabouraud dextrose agar; fungi were identified by standard methods. Biomass of Aspergillus niger was produced in cocaine containing medium.

Results. – The strains identified as Penicillium rubrum, A. niger, Penicillium spp. and Aspergillus spp. were isolated from cocaine and human samples, those identified as P. nigricans were obtained only from human individuals. We found that all the individuals that work with or near cocaine had some of these cocaine consuming fungi in samples taken from eyes or nose, indicating that there is an association between these micro organisms and the individuals that come in contact with the drug. Finally, we also observed link between these micro organisms and disease.

Conclusion. – There are fungi capable of metabolizing cocaine as the sole carbon and energy source and these micro organisms can cause several disease conditions in humans. This indicates that we may be in the presence of an emerging infection.

Objectif. – Ce travail est un rapport préliminaire sur l'isolement de champignons capables de métaboliser la cocaïne.

Méthodes.– Des prélèvements issus d'échantillons de cocaïne non stérile et de divers individus travaillant ou en contact avec la cocaïne sont ensemencés sur un milieu contenant de la cocaïne comme seule source de carbone et puis transférés sur gélose Sabouraud ; les champignons isolés sont identifiés par des méthodes conventionnelles. La biomasse d'Aspergillus niger est produite en milieu contenant de la cocaïne.

Résultats. – Les souches identifiées comme Penicillium rubrum, A. niger, Penicillium spp. et Aspergillus spp. sont isolés à partir d'échantillons de cocaïne et humains, tandis que P. nigricans est uniquement isolé à partir d'échantillons humains. Nous avons montré que toutes les personnes ayant contact de près ou de loin avec la cocaïne sont infectées par ce type de champignon au niveau des yeux ou du nez, indiquant qu'il existe une relation entre ces micro-organismes et les individus qui sont en contact avec cette drogue. Finalement, nous avons également observé un lien entre ces micro-organismes et la maladie.

Conclusion. – Il existe des champignons capables d'utiliser la cocaïne comme seule source de carbone et d'énergie et ces micro-organismes peuvent être l'origine à d'infections humaines. Cela suggère que nous sommes en présence de conditions favorables à l'émergence de nouvelles sources de mycoses.