Mycobacterium tuberculosis - 01/01/05
laboratoire de bactériologie-hygiène, centre national de référence de la résistance aux antituberculeux (Paris), groupe hospitalier Pitié-Salpêtrière, 47, boulevard de l'Hôpital, 75651 Paris cedex 13, France .
Cambau Emmanuelle : Praticien hospitalier
laboratoire de bactériologie-virologie-hygiène, CHU Henri Mondor, avenue du Maréchal de Lattre de Tassigny, 94010 Créteil cedex France .
Trystram David : Praticien hospitalier
laboratoire de bactériologie-hygiène, centre national de référence de la résistance aux antituberculeux (Paris), groupe hospitalier Pitié-Salpêtrière, 47, boulevard de l'Hôpital, 75651 Paris cedex 13, France .
Jarlier Vincent : Praticien hospitalier
laboratoire de bactériologie-hygiène, centre national de référence de la résistance aux antituberculeux (Paris), groupe hospitalier Pitié-Salpêtrière, 47, boulevard de l'Hôpital, 75651 Paris cedex 13, France .
Résumé |
L'examen microscopique, effectué par la recherche de bacilles acido-alcoolo-résistants (baar) après coloration spécifique, est la méthode la plus rapide pour diagnostiquer la maladie tuberculeuse.
La croissance de Mycobacterium tuberculosis est détectée en 3 à 4 semaines sur milieu de Löwenstein-Jensen, et en 2 semaines en milieux liquides spéciaux. Les bacilles obtenus en culture sont identifiés par tests biochimiques ou par hybridation avec une sonde génomique spécifique du complexe M. tuberculosis.
La sensibilité aux antibiotiques est mesurée par la méthode des proportions. Les mutations du gène rpoB, responsables de la résistance à la rifampicine, peuvent être détectées par tests génétiques.
L'amplification génique, utilisable pour identifier des baar vus en microscopie, n'est pas encorefiable pour rechercher M. tuberculosis dans les échantillons peu riches en baar (examen microscopique négatif).
Mots-clés : bacilles acido-alcoolo-résistants , M. tuberculosis complex , microsc , opie , cultures sur milieu de Löwenstein-Jensen , méthode des proportions
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