Toxoplasmose congénitale - 01/01/06
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La toxoplasmose congénitale résulte d'une transmission verticale de la mère au foetus du parasite Toxoplasma gondii après une primo-infection maternelle. Le nombre de nouveaux cas de toxoplasmose congénitale est estimé à 700 par an en France, soit un taux de 1 pour 1 000 naissances vivantes. Le risque de contamination foetale est d'autant plus élevé que le terme est avancé au moment de l'infection maternelle. À l'inverse, le risque que l'infection foetale soit sévère décroît avec le terme ; les infections du troisième trimestre sont le plus souvent asymptomatiques à la naissance. Devant une séroconversion maternelle, un traitement par spiramycine est débuté pour réduire le risque de transmission maternofoetale. Le diagnostic biologique d'une infection foetale repose sur la polymerase chain reaction sur le liquide amniotique. Devant un diagnostic anténatal positif, un traitement associant de la sulfadiazine ou de la sulfadoxine et de la pyriméthamine est donné en continu jusqu'à l'accouchement ; dans les formes sévères, une interruption de la grossesse peut être effectuée. Le traitement postnatal des infections congénitales prouvées associe en continu un sulfamide et de la pyriméthamine. Il n'élimine pas le risque de survenue d'une choriorétinite après un délai de plusieurs mois ou années, rendant la surveillance ophtalmologique systématique indispensable jusqu'à l'âge adulte.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Primo-infection maternelle, Prévention, Calcifications cérébrales, Choriorétinite, Pyriméthamine, Sulfamides
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