Efficiency of surgical treatment in Kienböck's disease has never been proven in the long term. We retrospectively reviewed the charts of the 104 patients treated by various techniques for Kienböck's disease from 1981 to 1999 in our unit. A comparison was made between 19 cases treated conservatively (amongst 59) and 11 cases (amongst 25) treated by scaphotrapeziotrapezoid (STT) arthrodesis with a mean follow-up of 13 years. The two groups were statistically comparable in stage, age, sex ratio, number of manual workers. STT arthrodesis was responsible for an increased loss of mobility, an increase of barometric pain, a longer rehabilitation time and more fractures of lunatum than conservative treatment. Those results question about indications for STT in Kienböck's disease.

Peu de traitements chirurgicaux de la maladie de Kienböck ont prouvé leur efficacité au long cours. Nous avons revu rétrospectivement les 104 dossiers de maladies de Kienböck suivis dans notre unité entre 1984 et 1999. Une comparaison a été réalisée entre un premier groupe de patients ayant bénéficié d'un traitement conservateur (19 revus parmi 59) et un deuxième groupe de patients traités par une arthrodèse scaphotrapézotrapézoidienne (11 revus parmi 25) avec un suivi moyen de 13 ans. Les groupes étaient comparables en termes d'âge, sexe et activité professionnelle. L'arthrodèse scaphotrapézotrapézoidienne était responsable d'une plus grande perte de mobilité, une plus grande fréquence de douleurs barométriques, une période de réhabilitation accrue et plus de fractures du lunatum que le traitement conservateur. Ces résultats remettent en question le choix de l'arthrodèse scaphotrapézotrapézoidienne par rapport au traitement conservateur dans la maladie de Kienböck.