Agents des zygomycoses tropicales (conidiobolomycose et basidiobolomycose) - 16/05/07
service de parasitologie-mycologie, médecine tropicale (Pr D Richard-Lenoble), centre hospitalier universitaire de Tours, 37000 Tours France
Résumé |
Les zygomycoses tropicales, basidiobolomycose et conidiobolomycose, sont respectivement dues à deux Entomophtorales : Basidiobolus ranarum et Conidiobolus coronatus. Elles sévissent particulièrement en Afrique où elles touchent surtout les sujets de sexe mâle, enfants et adolescents pour la première, adultes pour la seconde, sans qu'aucun facteur de risque particulier ait pu être identifié à ce jour. Débutant par un granulome au niveau de la muqueuse nasale pour la conidiobolomycose et au niveau du tronc pour la basidiobolomycose, elles s'étendent ensuite de façon chronique sous la forme de tuméfactions sous-cutanées, n'atteignant que très rarement les organes profonds. La mise en évidence du phénomène de Splendore-Hoeppli lors de l'étude anatomopathologique de biopsies au niveau des lésions, et l'examen macro- et microscopique des isolements mycologiques obtenus à partir de ces mêmes prélèvements histologiques permettent d'arriver à un diagnostic de certitude. Lorsque le diagnostic est fait à un stade précoce de l'affection, un traitement à l'aide des produits azolés (kétoconazole, fluconazole ou itraconazole) permet d'obtenir la guérison en quelques semaines. Pour les lésions plus anciennes et plus étendues, le recours à la chirurgie plastique est nécessaire.
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