HHV8, découvert en 1994, est associé à trois maladies rares chez l'homme : le sarcome de Kaposi, le lymphome primitif des séreuses, et la forme plasmocytaire de la maladie de Castleman multicentrique. Ce virus représente un nouveau modèle de cancers humains viro-induits. Dans les pays développés, la transmission du virus est principalement sexuelle : la séroprévalence dans la population est inférieure à 10 %, sauf chez les homosexuels masculins (en moyenne 40 %). Dans les autres pays, la transmission du virus survient dès l'enfance par voie salivaire, et la séroprévalence est plus élevée dans la population générale (de 20 à 70 % selon les pays). Le diagnostic virologique repose sur la PCR quantitative et la sérologie. Malgré une efficacité in vitro, les drogues antiherpétiques actuelles n'ont qu'une place anecdotique dans le traitement des maladies associées à HHV8.

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