Après un bref rappel de ce que l'on entend couramment par imagerie moléculaire, la place de l'IRM au sein des différentes techniques d'approche est située et évaluée, avec ses avantages et ses inconvénients. En exemples d'application, sont tout d'abord présentées les propriétés métaboliques exploitées en spectrométrie de RMN avec quelques unes des utilisations cliniques de quasi-routine. Suit un exposé non exhaustif de quelques méthodes utilisées en IRM moléculaire avec produits de contraste et des moyens mis en oeuvre pour fabriquer les vecteurs, les cibler et amplifier le signal au niveau des biomarqueurs choisis (fonctions, populations cellulaires, pathologies,...). Quelques exemples d'application puisés dans la littérature aussi bien chez le petit animal que chez l'homme, sont ensuite exposés.

After a brief recall of what is sustained by the concept of molecular imaging, the role of MRI among all explored techniques is discussed and evaluated regarding main advantages and pitfalls of it. First examples concern the metabolic contribution of the spectroscopic approach with NMR and some of the more common clinical applications. Then comes a non exhaustive exposure of some of the methods used in molecular MRI with contrast products in the same time as the mechanisms used to manufacturing the probes, labelling and targeting them to the biomarker and to enhance the signal from the chosen label (physiological function, cell stems, pathologies,...). Some examples concerning living small animals and humans are extracted from the literature.