Ce nouveau tome d’orthopédie pédiatrique fait suite à celui sur le membre inférieur et le bassin rédigé sous la direction d’Henri Carlioz et Rémi Kohler. Il complète ainsi cette collection de techniques chirurgicales pédiatriques.

Lors de sa conception, nous avons fait le choix d’un sommaire de type anatomique, en commençant par la région scapulaire et en finissant par la main afin qu’il soit aisé de le consulter. Cet ouvrage décrit bien entendu les interventions les plus fréquemment utilisées au niveau du member supérieur. En cas de techniques multiples, nous avons choisi d’insister comme technique principale sur celle qui est la plus utilisée, tout en décrivant plus succinctement les autres techniques alternatives. Nous avons aussi développé des techniques mal connues ou peu décrites dans d’autres ouvrages comme par exemple la pollicisation de l’index. Même si ces techniques s’adressent à des équipes très spécialisées, il nous a paru intéressant de les intégrer à l’ouvrage pour que tous les chirurgiens puissent connaître leur déroulement. Certaines techniques d’utilisation récente, comme l’arthroscopie d’épaule dans les séquelles de paralysie plexique ont aussi été décrites.

Comme pour les précédents tomes, cet ouvrage est collectif. Nous avons choisi les meilleurs spécialistes dans leur domaine pour rédiger chaque chapitre. Cet ouvrage est le leur et nous tenons à les remercier pour leur travail. Ils ont parfaitement respecté l’esprit de ce traité, en restant concis et en insistant sur les astuces et les pièges qui permettent souvent de simplifier une intervention compliquée. Nous avons parfois ajouté une touche personnelle à leur travail afin d’obtenir un ensemble homogène, mais sans jamais trahir leur pensée initiale.

La tentation était grande d’étendre les techniques chirurgicales orthopédiques aux techniques chirurgicales traumatologiques. Nous y avons succombé pour les fractures supracondyliennes qui sont la « terreur » de nombreux orthopédistes adultes en garde. La traumatologie du bout de doigt est une pathologie très fréquente, souvent considérée comme « non noble » et pourtant une mauvaise prise en charge initiale peut avoir un résultat désastreux d’un point de vue fonctionnel mais surtout esthétique. Pour cette raison, il nous est apparu judicieux d’ajouter ce chapitre à notre traité de techniques chirurgicales. Les brûlures relèvent de la même démarche. Enfin, comment aborder les malformations des membres sans avoir de notion d’embryologie ? Nous avons voulu que ce chapitre soit le plus pratique et accessible possible. Même si parfois il peut paraître complexe, sa lecture est indispensable à la compréhension des malformations congénitales et surtout au choix d’une technique plutôt qu’une autre.

Nous avons privilégié les dessins aux profits des photographies opératoires qui ne sont pas toujours très explicites. Le travail réalisé par notre dessinateur Cyrille Martinet a été exceptionnel et il a toujours su répondre présent pour améliorer un schéma afin que ce dernier soit plus compréhensible. La collaboration hebdomadaire avec notre éditeur nous a permis d’affronter les difficultés et de tenir les délais. Ses conseils nous ont été très utiles pour améliorer l’ouvrage. La rédaction d’un ouvrage de technique chirurgicale est une aventure humaine passionnante et nous tenons à remercier chaleureusement Henri Carlioz et Rémi Kohler, ainsi que notre éditeur de nous avoir permis de réaliser ce travail.

© 2009  Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.

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