Body dysmorphic disorder (BDD) - 09/01/12
Body dysmorphic disorder (BDD)
Summary |
Objective |
Body Dysmorphic Disorder (BDD) has replaced the old and ill-defined concept of dysmorphophobia since its introduction as a full-blown disorder in DSM-III-R in 1987. Since then, the body of knowledge on BDD has considerably increased. At the same time, cosmetic medicine and surgical procedures, for which the indications and outcomes of BDD should be taken into account, have become common. Hence, we decided to undertake a review of the literature on BDD aimed at French speaking practitioners.
Method |
We searched Medline for the literature on BDD and dysmorphophobia in English and in French and made a critical examination of findings resulting from those studies where the methodology was sound.
Results |
BDD is frequent in the general population with a point prevalence between 1.7 and 2.4% and often severe. Delusive and non-delusive forms of BDD likely belong to the same entity and both respond to the same treatment. Serotonin reuptake inhibitors and cognitive behavioral therapies have demonstrated their efficacy in randomized controlled studies. Esthetic, medical and surgical treatments, which are very often sought after by BDD patients, have been shown to be ineffective and potentially harmful.
Discussion |
Our review confirms the progress in knowledge on BDD. The most interesting results concern clinical characteristics, epidemiology in the general population, and treatment. The prevalence of BDD in the general population should prompt every practitioner to take this disorder into account when faced with the increasing demand for medical and surgical cosmetic procedures. Nevertheless, further research is needed, particularly on the demand of non psychiatric treatments by BDD patients and the way medical or surgical specialists manage it.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Objectifs |
Réaliser en langue française – dans laquelle il n’en existait pas – une revue de la littérature sur le Body dysmorphic disorder (BDD), consacré comme maladie autonome en 1987 dans le DSM-III-R en lieu et place du concept ancien et mal défini de dysmorphophobie. Ce travail nous a semblé nécessaire vu les progrès effectués dans la connaissance du BDD et la banalisation des interventions de médecine et de chirurgie esthétiques, dans les indications et les résultats desquelles le BDD peut être impliqué.
Méthodes |
Nous avons relevé dans Medline toutes les publications en langue anglaise ou française sur le BDD et la dysmorphophobie, lu les abstracts et sélectionné les publications originales. Nous nous sommes aussi référés aux publications concernant notre objet citées dans les articles sélectionnés. Nous avons ensuite fait une lecture critique de tous les articles sélectionnés.
Résultats |
Le BDD est une maladie fréquente en population générale avec une prévalence ponctuelle de 1,7 à 2,4 %. Il est souvent sévère. Les formes délirante et non délirante du BDD appartiennent probablement à la même entité et répondent au même traitement. L’efficacité du traitement par les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et les thérapies cognitivo-comportementales est démontrée par des études contrôlées. Les traitements esthétiques très souvent demandés par les patients BDD ne sont pas efficaces et leurs effets peuvent être négatifs.
Discussion |
Notre revue confirme les progrès réalisés dans la connaissance du BDD ces dernières décennies. Les résultats les plus intéressants concernent la clinique, l’épidémiologie en population générale, et la thérapeutique du BDD. La prévalence du BDD en population générale devrait inciter les médecins à prendre en compte cette pathologie devant la demande, de plus en plus banale, d’interventions de médecine et chirurgie esthétiques. Toutefois, des recherches supplémentaires sont nécessaires, en particulier pour mieux comprendre la demande de traitements non psychiatriques des sujets BDD et les réponses qu’y donnent les médecins et chirurgiens concernés.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Plan
Vol 41 - N° 1
P. e22-e35 - janvier 2012 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à cette revue ?