Embolisation rénale et nephrectomie en un temps dans les tumeurs rénales à haut potentiel - 10/03/12
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Abstract |
Rationnelle |
Il a été montré que l’embolisation de l’artère rénale est un procédé utile comme traitement concomitant à la résection de volumineuses tumeurs rénales. Au cours des années, l’embolisation préopératoire de l’artère rénale avant néphrectomie s’est avérée utile en réduisant les taux de morbi-mortalité ; cependant ce procédé n’est pas exempt d’une iatrogénie significative. La réalisation de cette technique en même temps que la néphrectomie au cours du même acte chirurgical aide à maintenir les avantages de ce traitement, ce qui réduit considérablement les taux de morbi-mortalité.
Méthodes |
Cette étude présente sept patients non consécutifs sélectionnés du service d’urologie qui ont eu l’embolisation de l’artère rénale associée à une néphrectomie dans le même temps pour de volumineuses tumeurs rénales, ce qui constitue une variante des techniques habituelles visant à améliorer et à simplifier la procédure.
Résultats |
Les caractéristiques générales de tous les patients ont été obtenues comprenant l’âge, le sexe, les caractéristiques de la tumeur, et la symptomatologie au moment du diagnostic. Pour tous les cas, l’utilisation des données était analysée en termes de durée opératoire, de quantité de produit de contraste iodée utilisée pendant la procédure d’embolisation, et de durée moyenne d’hospitalisation et de séjour en unité de soins intensifs. Les complications ont été évaluées en ce qui concerne la morbi-mortalité générale liée à la procédure, les pertes sanguines, les besoins de transfusion, et la fonction rénale (calculée en mesurant la créatinine sérique préopératoire et postopératoire à 48 heures). Tous les patients ayant des symptômes au moment du diagnostic avaient des tumeurs mesurant >13 cm de diamètre (capital). Dans tous les cas, un succès technique de 100% a été obtenu avec l’embolisation et la néphrectomie. La durée opératoire moyenne en cas d’embolisation avec des spires était de 45 minutes, et de 25 minutes en cas d’embolisation avec des Amplatzer. Un volume moyen de 115 mL de produit de contraste était employé en cas d’embolisation avec des spires, tandis que dans les autres cas, un volume moyen de 71 mL de contraste iodé était employé. Parmi tous les patients, seulement deux d’entre eux ont été en unité de soins intensifs pendant 24 heures. En moyenne, le saignement était de 380 mL. Pendant la procédure, deux patients (28,6%) ont eu besoin d’une transfusion de deux unités globulaires. Aucun cas de mortalité périopératoire ou postopératoire n’a été rapporté. En ce qui concerne la morbidité, un seul patient (14,3%) a eu une complication sous forme d’une infection superficielle de paroi, qui a guéri sous antibiotiques. Un patient (14,3%) a eu un taux légèrement augmenté de créatinine (1,42). Deux patients (28,6%), embolisés avec des coils ont eu une détérioration postopératoire de la fonction rénale.
Conclusion |
L’embolisation préopératoire de l’artère rénale comme traitement adjuvant des cancers rénaux à haut risque a des avantages techniques clairs pour la néphrectomie et également des avantages médicaux pour les patients. La réalisation des deux procédures simultanément comme acte chirurgical unique semble maintenir les avantages de l’embolisation, en réduisant les taux de mortalité et en produisant peu de morbidité associée. Techniquement, l’embolisation avec des bouchons Amplatzer semble être plus rapide et plus facile par rapport à l’embolisation avec des coils.
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Vol 25 - N° 2
P. 238-244 - février 2011 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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