Le Sénégal, à l’instar de plusieurs pays africains est entrain de vivre une transition démographique et épidémiologique. Les changements de modes de vie ont entraîné une augmentation de la prévalence de facteurs de risque vasculaires tels que l’hypertension artérielle, le diabète, l’hypercholestérolémie, l’obésité, la sédentarité, le stress, le tabagisme et l’alcoolisme. Ainsi les accidents vasculaires cérébraux et les états de mal convulsifs sont caractérisés par une fréquence et une létalité importantes, un coût élevé. La prise en charge de ces affections est faite à la clinique neurologique du CHU de Fann, Dakar-Sénégal (le seul dans tout le pays) qui a une capacité de 65 lits. Malheureusement, le recours à ce service est souvent tardif associé à un déficit en ressources humaines et matérielles. L’amélioration de cette prise en charge passe par le renforcement du plateau technique, du personnel de santé et la sensibilisation de la population sur la nécessité d’un recours précoce aux structures de santé et sur la prévention des facteurs de risque d’affections neurologiques.

Senegal, like many African countries is facing the so-called demographic and epidemiological transition leading to the development of neurological diseases. These diseases dominated by stroke and status epilepticus are public health priorities with a high prevalence, high lethality and high cost of care. These diseases are managed at the department of neurology, Fann Teaching Hospital, Dakar-Senegal (the only one) with a 65 beds capacity. Unfortunately, access care to the clinic is lately associated with human and material resource scarcity. To improve the management of patients at the clinic, it is important to increase resources (human and material), sensitize the population on early access to health services and prevention of risk factors.