Pertes de substance osseuse post-traumatiques chez l’enfant - 30/03/12
, F. Fitoussi b, J.-L. Jouve c, C. Karger d, A. Badina e, A.-C. Masquelet fla Société française de chirurgie orthopédique et traumatologiqueg
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Résumé |
Les pertes de substances osseuses (PSO) d’origine traumatique sont rares chez l’enfant. Dans la littérature il n’existe aucune série pédiatrique. Le but de ce travail sur la première série pédiatrique était d’en déterminer les caractéristiques épidémiologiques et d’évaluer les résultats des différents traitements.
Patients et méthode |
Cette étude rétrospective multicentrique a porté sur des PSO diaphysaires pour lesquelles une reconstruction a été réalisée. La PSO était soit initiale contemporaine du traumatisme, soit secondaire en rapport avec une pseudarthrose septique.
Résultats |
La série comportait 27 patients (17 garçons et dix filles) d’âge moyen 11,4ans (3–16) (20 accidents de la voie publique). Tous présentaient une fracture ouverte (un stade 1, sept stade 2, 11 stade 3A et sept stade 3B, 1 non renseigné). La PSO intéressait 13 tibias, neuf fémurs, trois humérus, un radius et un ulna. La PSO était initiale dans 20 cas et secondaire dans sept cas ; inférieure à 2cm deux fois, entre 2 et 5cm neuf fois, comprise entre 5 et 10cm dix fois, supérieure à 10cm six fois. Le traitement de la PSO a été immédiate dans un cas et différé dans 26 cas. Les techniques utilisées ont été : membrane induite dans dix cas ; transport osseux dans sept cas ; autogreffe osseuse dans huit cas, fibula vascularisée dans un cas, aucun comblement dans un cas. La consolidation a été obtenue chez les 27 patients. Le délai de consolidation moyen était de 12,3 mois (3–62). Quinze patients présentaient des séquelles.
Discussion |
Les PSO d’origine traumatique ont un pronostic meilleur chez l’enfant que chez l’adulte. Le périoste plus épais, plus actif et richement vascularisé chez l’enfant est un facteur pronostique important. Le traitement de la PSO nécessite une bonne stabilisation initiale. La reconstruction dépend de l’intégrité du périoste. En cas de périoste intact un apport osseux ne parait pas nécessaire chez l’enfant jeune. Si une partie du périoste est intacte, une simple autogreffe paraît suffisante même pour des PSO étendues. En l’absence de périoste ou a fortiori en cas d’infection le choix se portera vers la technique de la membrane induite, un transport osseux ou un transfert osseux vascularisé.
Niveau de preuve |
IV étude rétrospective.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Perte de substance osseuse, Diaphyse, Fracture ouverte, Enfant, Reconstruction osseuse, Membrane induite
Plan
| Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article, mais celle de l’article original paru dans Orthopaedics & Traumatology: Surgery & Research, en utilisant le DOI ci-dessus. |
Vol 98 - N° 2
P. 199-205 - avril 2012 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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