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Masse osseuse, densité minérale osseuse et composition corporelle. Techniques de mesure - 05/04/12

[31-100-F-10]  - Doi : 10.1016/S1879-8551(12)54145-X 
P. Braillon
Département d'imagerie, Hôpital Femme-Mère-Enfant (HFME), 59, boulevard Pinel, 69677 Bron cedex, France 

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Résumé

Les techniques d'évaluation de la composition corporelle en masse maigre et masse grasse sont nombreuses et, pour certaines d'entre elles, relativement anciennes. La mesure de la masse osseuse, qui repose en général sur l'absorption d'un rayonnement, utilise des techniques plus récentes, à rayons X ou γ. Parmi ces techniques, l'absorptiométrie à rayons X en double énergie (DXA), reste actuellement la méthode de référence. Elle présente en effet une excellente reproductibilité et elle permet, moyennant une irradiation très faible, d'obtenir des informations, non seulement sur le compartiment osseux, mais aussi sur la composition corporelle en masse musculaire et masse grasse. La tomodensitométrie quantitative (QCT) est une autre technique intéressante. Elle est cependant limitée essentiellement aux mesures de densité minérale au rachis lombaire et elle est plus irradiante que la précédente. Pour ces deux techniques, les valeurs mesurées chez un patient sont à comparer aux valeurs normales établies pour l'appareillage utilisé. Ceci se fait en général en utilisant la valeur d'un écart-type comme unité. Les écarts de la valeur mesurée avec la moyenne pour l'âge et le maximum estimé chez l'adulte jeune ainsi définis sont notés habituellement Z score et T score. Le score T est utilisé, en particulier dans l'analyse des examens de DXA, pour caractériser la normalité de la densité mesurée (T > -1) et le risque fracturaire, en cas d'ostéopénie (-2,5 < T < -1,0) ou d'ostéoporose (T < -2,5). Des méthodes non irradiantes d'étude du compartiment osseux, telles celles utilisant l'atténuation des ultrasons, ont été également mises au point pour le dépistage de l'ostéoporose. La mesure de la vitesse de propagation des ondes ultrasonores dans le milieu osseux, en général au calcanéus, ainsi que leur atténuation sur une bande de fréquences suffisamment large (dB/MHz), permettent d'obtenir des renseignements sur la qualité mécanique du squelette. Les méthodes d'investigation comme la résonance magnétique peuvent apporter des informations nouvelles. Ces méthodes demandent cependant, pour la plupart d'entre elles, un matériel difficile à utiliser pour des examens de pratique courante. Durant la croissance, les examens d'absorptiométrie ont un intérêt certain car ils permettent de quantifier très précisément les deux compartiments « masse maigre » et « masse grasse » en même temps que la masse osseuse. Ils se développent ainsi dans la plupart des spécialités pédiatriques. Ces examens font appel au même type de matériel que chez l'adulte, mais l'analyse des résultats obtenus chez un jeune patient doit se faire en considérant les éventuels retards ou avances de croissance. Les règles pratiques à observer dans ces investigations sont très générales. La technique et le site de mesure les mieux adaptés étant définis, il est important, dans le cas d'un suivi, de préciser l'intervalle utile entre deux examens. Enfin, une grande rigueur doit être apportée à l'analyse des résultats et à la rédaction du compte-rendu d'examen qui peuvent conduire à la prescription d'un traitement de longue durée.

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Mots clés : Densité minérale osseuse, Composition corporelle, Croissance, Ostéodensitométrie


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