Recurrent fires and environment shape the vegetation in Quercus suber L. woodlands and maquis - 19/06/12
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Abstract |
The effects of fire recurrence on vegetation patterns in Quercus suber L. and Erica-Cistus communities in Mediterranean fire-prone ecosystems of south-eastern France were examined on stands belonging to 5 fire classes, corresponding to different numbers of fires (from 0 to 4) and time intervals between fires since 1959. A common pool of species was identified among the plots, which was typical of both open and closed maquis. Fire recurrence reduced the abundance of trees and herbs, whereas it increased the abundance of small shrubs. Richness differed significantly between the most contrasting classes of fire recurrence, with maximal values found in control plots and minimal values in plots that had burned recurrently and recently. Equitability indices did not vary significantly, in contrast to Shannon’s diversity index which mostly correlated with richness. Forest ecosystems that have burnt once or twice in the last 50years were resilient; that is to say they recovered a biomass and composition similar to that of the pre-fire state. However, after more than 3–4 fires, shrubland communities displayed lower species richness and diversity indices than unburned plots. The time since the last fire and the number of fires were the most explanatory fire variables, governing the structure of post-fire plant communities. However, environmental factors, such as slope or exposure, also made a significant contribution. Higher rates of fire recurrence can affect the persistence or expansion of shrublands in the future, as observed in other Mediterranean areas.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Les effets de la récurrence des feux sur les patrons de végétation de suberaies (Quercus suber L.) et maquis (Erica-Cistus) méditerranéens ont été examinés à partir de placettes appartenant à cinq combinaisons de nombre de feux (0 à 3–4) et d’intervalles de temps entre les feux. Un fond floristique commun a été identifié, à la fois caractéristique des maquis ouverts et fermés. Les effets de la récurrence des feux diffèrent selon la strate de végétation ; à savoir négativement pour les arbres et les herbacées, et positivement pour les arbustes bas. Contrairement à l’équitabilité, la richesse diffère de façon significative entre les modalités de récurrence de feu les plus contrastées, avec des valeurs maximales pour les placettes témoins non brûlées et minimales pour les placettes les plus régulièrement et récemment brûlées. Les écosystèmes forestiers ayant brûlé une ou deux fois en cinquante ans sont résilients (retournent à leur état initial). Cependant, après trois à quatre feux, les communautés arbustives dérivées montrent des richesse et diversité inférieures. Le temps depuis le dernier feu et le nombre de feux sont les variables les plus explicatives des patrons post-incendies, mais les variables environnementales telles que la pente et l’exposition jouent un rôle non négligeable (effet stationnel). Une plus forte récurrence de feux pourrait participer à la persistance ou l’expansion des maquis, comme c’est le cas dans d’autres sites méditerranéens.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Fire recurrence, Plant communities, Cork-oak, Erica arborea L., Acidic soil
Mots clés : Récurrence des feux, Communauté végétale, Chêne-liège, Erica arborea L., Sol acide
Plan
Vol 335 - N° 6
P. 424-434 - juin 2012 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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