Parvovirus B19 - 08/10/12
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Découvert fortuitement en 1975 par Yvonne Cossart lors du dépistage de l'antigène HBs dans des sérums de donneurs de sang, le parvovirus B19 (B19) est responsable de l'érythroblastopénie aiguë observée au cours des hémolyses chroniques et de l'exanthème infectieux ou cinquième maladie de l'enfant. Le B19 (ou érythrovirus B19) a un tropisme préférentiel pour les précurseurs érythroïdes, burst forming unit-erythroid (BFU-E)-colony forming unit-erythroid (CFU-E). En 35 ans, l'importance de ce virus n'a cessé de croître en pathologies hématologique, obstétricale, cardiologique et rhumatologique. Son rôle exact dans les vascularites et connectivites reste difficile à appréhender. Le diagnostic virologique fait appel essentiellement à la détection d'immunoglobulines M spécifiques et à la mise en évidence de l'acide nucléique viral par biologie moléculaire. Trois génotypes de B19 ont été décrits et peuvent éventuellement poser un problème de leur détection lors du diagnostic moléculaire. Le traitement est le plus souvent symptomatique. Dans trois situations, un traitement spécifique est institué : l'érythroblastopénie aiguë qui peut nécessiter des transfusions de culots globulaires, l'anémie chronique contrôlable par l'administration d'immunoglobulines polyvalentes et l'exsanguino-transfusion in utero lors d'anasarque fœtoplacentaire.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Parvovirus B19, Érythrovirus, Cellules érythroïdes, Immunopathologie
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