Évolution naturelle des lésions partielles du LCA : revue systématique de la littérature - 21/11/12
et la Société française d’arthroscopie (SFA)1
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Résumé |
Introduction |
Les lésions partielles du ligament croisé antérieur (LCA) sont fréquentes, et la question de l’indication chirurgicale se pose devant ce tableau diagnostique associant laxité faible et absence de ressaut franc. Si l’évolution naturelle des ruptures complètes du LCA est connue, celles des lésions partielles est encore discutée.
Matériel et méthode |
Une revue systématique de la littérature a été effectuée recherchant les publications référencées traitant de l’évolution naturelle des lésions partielles du LCA. Douze articles spécifiques ont été trouvés. Le diagnostic initial était toujours confirmé par arthroscopie, avant l’intervention sur le LCA. Les critères suivants ont été analysés : a) critères préopératoires : confirmation des critères d’inclusion, données cliniques préopératoires, recul, évaluation des lésions lors de l’arthroscopie, test de Lachman, ressaut, hémarthrose, lésions associées ; b) évolution au recul : Lachman, ressaut, réopération, scores cliniques fonctionnels, douleur, sport et reprise du sport, survenue d’évènements méniscaux.
Résultats |
En préopératoire, le test de Lachman était positif (mou ou dur retardé) dans 49,7 % des cas (extrêmes : 0–100 %), le ressaut était toujours absent. Au recul moyen de 5,2ans, le test de Lachman était « mou » dans 47,6 % des cas (extrêmes : 38–59 %), le ressaut était positif dans 26,3 % des cas (extrêmes : 5–51 %). Parmi les patients, 54,3 % se plaignaient de douleurs (extrêmes : 36–64 %), et le score de Lysholm moyen était de 88,4 (extrêmes : 17–100 %). Cinquante-deux pour cent des patients avaient repris leur sport au même niveau (extrêmes : 21–60 %).
Discussion/conclusion |
L’évolution naturelle des lésions partielles du LCA non opérées est bonne à moyen terme, surtout chez les patients qui ont limité leur activité sportive. Plus que l’instabilité fonctionnelle, les douleurs résiduelles sont fréquentes. La laxité, bien que non chiffrée, semble progresser, et un ressaut apparaît dans un quart des cas. Le traitement fonctionnel des lésions partielles du LCA peut se justifier chez les patients peu sportifs, sans lésions méniscales. Les indications des reconstructions du LCA dans les lésions partielles sont donc les mêmes que pour les ruptures complètes.
Niveau de preuve |
IV, méta-analyse d’étude de cohorte et rétrospectives.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Ligament croisé antérieur, Rupture partielle, Arthroscopie, Évolution naturelle
Plan
Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article, mais celle de l’article original paru dans Orthopaedics & Traumatology: Surgery & Research, en utilisant le DOI ci-dessus. |
Vol 98 - N° 8S
P. S391-S395 - décembre 2012 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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