HPV detection methods and genotyping techniques in screening for cervical cancer - 14/12/12
Méthodes de détection des HPVs et techniques de génotypage dans le dépistage du cancer du col utérin
Summary |
Human papillomaviruses (HPV), double-stranded DNA viruses, are causing many mucocutaneous diseases, benign or malignant, ranging from common warts to malignancies involving the upper aerodigestive tract and the anogenital sphere. The diagnosis of HPV infection is based primarily on the viral genome detection by molecular biological methods, given the difficulty in routine cultivation of these viruses. The current trend in screening against cervical cancer is to improve the sensitivity of screening with new methods and to propose new algorithms for diagnostic and therapeutic decisions. The development of liquid-based cytology facilitates the cytologic diagnosis and molecular assays from the same sample. There are two main types of HPV detection methods used on uterine cervical samples: signal amplification methods (hybridization techniques in liquid phase) and target amplification methods (the techniques of gene amplification or Polymerase Chain Reaction [PCR]). Genotyping techniques are also developed: they are based on an amplification technique followed by hybridization with probe specific types. In addition to the detection, genotyping techniques allow quantitative detection of viral DNA of HPV genotype and so monitor changes in viral load over time. Another approach relies on the detection of messenger RNA (mRNA) of HPV proteins E6 and E7 oncogenes, which would appear to be a relevant marker to identify and monitor women at risk of progression to a precancerous lesion or cervical cancer.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Les papillomavirus humains (HPV), virus à ADN double brin, sont à l’origine de nombreuses pathologies cutanéomuqueuses, bénignes ou malignes, allant des plus communes telles que les verrues vulgaires à des néoplasies touchant les voies aérodigestives supérieures et la sphère anogénitale. Le diagnostic de l’infection à HPV repose essentiellement sur la détection du génome viral par biologie moléculaire compte tenu du caractère difficilement cultivable en routine de ces virus. La tendance actuelle de la part des sociétés scientifiques est d’améliorer la sensibilité du dépistage avec de nouvelles méthodes et de proposer de nouveaux algorithmes de décision diagnostique et thérapeutique. Le développement du recueil cytologique en phase liquide permet d’associer plus facilement, à partir d’un même échantillon, le diagnostic cytologique et les tests de biologie moléculaire. Il existe deux grands types de techniques utilisables sur les prélèvements cervico-utérins : des techniques d’hybridation en phase liquide et des techniques d’amplification génique ou Polymerase Chain Reaction (PCR). Des techniques de génotypage ont également été développées : elles reposent sur une technique d’amplification suivie d’une hybridation avec des sondes spécifiques de type. En complément du dépistage et du génotypage, des techniques permettent la détection quantitative de l’ADN viral d’un type donné d’HPV et ainsi de suivre l’évolution de la charge virale au cours du temps. Une autre approche repose sur la détection des ARN messagers (ARNm) des protéines oncogènes E6 et E7 qui sembleraient constituer un marqueur pertinent pour identifier et surveiller les femmes présentant un risque d’évolution vers une lésion précancéreuse ou un cancer du col.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Human papillomavirus (HPV), Genotyping, Hybridization, PCR (Polymerase Chain Reaction), Oncogenic
Mots clés : Papillomavirus humains (HPV), Genotypage, Hybridation, PCR (Polymerase Chain Reaction), Oncogène
Plan
Vol 32 - N° 6
P. e15-e23 - décembre 2012 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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