Système HLA - 01/01/00
ETS Pays-de-la-Loire, site de Nantes, 34, boulevard Jean-Monnet, 44011 Nantes cedex 1 France
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Résumé |
Le complexe majeur d'histocompatibilité de l'homme occupe une région de 4 à 5 mégabases (Mb) sur le bras court du chromosome 6, la plus étudiée du génome humain. Cette région fut initialement découverte en raison de son influence dans le rejet de greffe et les réponses immunes à certains antigènes. Les gènes les plus importants impliqués dans ces fonctions codent des molécules dites « human leucocyte antigens » (HLA) qui sont extrêmement polymorphes dans les populations humaines. Le typage HLA de cette diversité structurale est largement utilisé en médecine pour la sélection des donneurs et receveurs d'organes ou de moelle, et dans l'évaluation du risque vis-à-vis de certaines maladies telles que la spondylarthrite ankylosante, les maladies auto-immunes, la narcolepsie, la maladie coeliaque... En effet, les molécules HLA présentent au système immunitaire des peptides antigéniques dérivés de protéines intracellulaires (rôle des molécules HLA de classe I) ou de protéines externes endocytosées (rôle des molécules HLA de classe II). Dans les deux cas, c'est le complexe peptide-CMH qui représente l'élément reconnu par le récepteur à l'antigène des lymphocytes T. De plus, certaines molécules HLA de classe I régulent la réponse des cellules « natural killers », intervenant en particulier dans la surveillance antitumorale.
Mots-clés : HLA, polymorphisme, transplantation, présentation d'antigène, lymphocyte T, surveillance antitumorale, cellules NK
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