Physiologie placentaire - 01/01/98
Henri Thoumsin : Professeur de clinique, université de Liège, chef de service associé
Jean-Michel Foidart : Professeur de gynécologie-obstétrique, université de Liège, chef de service.
Service de gynécologie-obstétrique, centre hospitalier universitaire de la Citadelle, boulevard du 12e-de-Ligne, 4000 Liège Belgique
Université de Liège, institut de morphologie-pathologie, 6280 Loverval Belgique
| pages | 20 |
| Iconographies | 35 |
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Résumé |
Sans verser dans une exagération hors de propos, on peut considérer le placenta comme l'organe total.
Ses fonctions recouvrent tous les aspects métaboliques nécessaires à la vie : transferts gazeux, assimilation des composants énergétiques, élimination des résidus métaboliques, glande endocrine et de transformation hormonale tant vers la mère que le foetus, enfin, il constitue une interface immunologique dont les mécanismes sont loin d'être élucidés.
À l'inverse de la différenciation fonctionnelle et morphologique des cellules constituant les différents tissus du corps, le placenta bâtit sa remarquable polyvalence à partir de deux types de cellules dérivant l'une de l'autre. Les cellules trophoblastiques possèdent d'emblée toutes les potentialités fonctionnelles qu'elles démasquent selon leur environnement topographique.
Bien entendu, le placenta connaîtra au cours de son existence une période de définition et d'organisation, une période d'état puis, parfois, une phase de déclin.
Plan
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