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Fracture dans les suites d’un allongement de membre chez l’enfant : une série de 58 patients - 02/02/13

Doi : 10.1016/j.rcot.2012.11.002 
F. Launay a, , R. Younsi a, M. Pithioux b, P. Chabrand b, G. Bollini a, J.-L. Jouve a
a Service de chirurgie orthopédique et pédiatrique, hôpital Timone Enfants, 264, rue Saint-Pierre, 13385 Marseille cedex 5, France 
b UMR CNRS 7287, groupe interdisciplinaire en biomécanique ostéoarticulaire et cardiovasculaire, institut des sciences du mouvement, faculté des sciences du sport, Aix-Marseille université, CP 910, 163, avenue de Luminy, 13288 Marseille cedex 9, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

La fracture après ablation du fixateur externe dans le cadre des allongements progressifs du membre inférieur représente l’une des principales complications. Elle est retrouvée à des taux allant jusqu’à 50 % dans la littérature. Le but de l’étude est de déterminer quels facteurs influencent la survenue de cette complication.

Patients et méthodes

Cent onze allongements de membres inférieurs ont été réalisés chez 58 patients (40 fémurs et 71 tibias). L’âge moyen au moment de l’opération était de 10,1ans. Tous les cas ont été allongés exclusivement à l’aide d’un fixateur externe, associé dans 39,6 % des cas à la mise en place de matériel centromédullaire. Les patients ont été repartis en trois catégories selon leur étiologie (congénitale, achondroplasie et autres). Les fractures ont été classées selon la classification de Simpson.

Résultats

Vingt fractures ont été répertoriées (18 %). Seize des fractures ont été retrouvées dans la pathologie congénitale, quatre dans la pathologie achondroplasique et aucune dans le dernier groupe rassemblant toutes les autres étiologies. La fracture intéressait plus souvent le fémur (27,5 %) que le tibia (12,7 %).

Discussion

Le taux de fracture est influencé par des facteurs différents selon l’étiologie. Dans la pathologie congénitale, le taux de fractures est plus important quand le taux d’allongement dépasse 15 % de la longueur initiale et le délai de latence inférieur à septjours. Dans la pathologie achondroplasique, la notion de pourcentage d’allongement relatif est moins importante que dans la pathologie congénitale. Cependant, il semble préférable pour éviter toute fracture, d’attendre l’âge de neufans pour débuter un allongement. De plus, lorsque le fixateur est mis en place, il faut attendre un délai de septjours avant de débuter l’allongement.

Niveau de preuve

4.

Type d’étude

Rétrospective.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Allongement, Membre inférieur, Fracture, Enfant


Plan


 Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article, mais celle de l’article original paru dans Orthopaedics &Traumatology: Surgery & Research, en utilisant le DOI ci-dessus.


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Vol 99 - N° 1

P. 52-59 - février 2013 Retour au numéro
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