P1123 Raisons de l’absence d’intensification thérapeutique face au déséquilibre glycémique des patients diabétiques de type 2 traités par insuline basale - 10/04/13
Résumé |
Objectif |
Comprendre les raisons de non-intensification du traitement hypoglycémiant chez les patients diabétiques de type 2 (DT2) traités par insuline basale et présentant un déséquilibre glycémique confirmé.
Matériels et méthodes |
Enquête transversale sur les prescriptions chez des patients DT2 bénéficiant d’un schéma thérapeutique « insuline basale ( ± ADO sans GLP1 ni insuline rapide) » auprès d’un échantillon représentatif de médecins diabétologues libéraux et hospitaliers en France en 2012. Le déséquilibre glycémique était défini par 2 HbA1c séparés d’au moins 3 mois et supérieurs à un seuil de 8 % (scénario 1) ou 7 % (scénario 2). Les motifs de non-intensification (ajout/passage à une autre insuline non lente, d’un analogue du GLP1, ajout d’ADO ou augmentation de lente de plus de 10 % en une fois) ont été déclarés par les médecins.
Résultats |
Parmi les patients analysables, 239/836 (28,6 %) et 582/836 (69,6 %) présentaient un déséquilibre aux seuils de 8 et 7 % respectivement. 12,8 % des patients avec déséquilibre n’avaient pas eu d’intensification dans le scénario 1 et 52,0 % dans le scénario 2. À un seuil de 8 %, les motifs déclarés de la non-intensification relevaient du profil du patient (clinique, social, psychologique, comorbidités) (50,0 %), de l’objectif glycémique défini pour ce dernier (35,7 %) ou de contre-indications à l’utilisation concomitante de certains antidiabétiques oraux (23,8 %). À un seuil de 7 %, les motifs de non-intensification étaient principalement liés à l’objectif fixé pour l’Hba1c (62,8 %), au profil du patient (28,5 %), aux contre-indications (16,9 %) ou à la nécessité de renforcement des règles hygiéno-diététiques (15,5 %).
Conclusion |
L’inertie thérapeutique chez les patients DT2 traités par insuline basale ne peut être évaluée uniquement sur la base des seuils glycémiques de référence. Conformément aux recommandations très récentes, elle s’explique souvent par une décision médicale prenant en compte la situation individuelle du patient et l’objectif thérapeutique qui lui est assigné.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 39 - N° S1
P. A60 - mars 2013 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.