PP1 Utilisation d’un quizz diététique pour évaluer les connaissances et fausses-croyances des patientes à l’issue d’un programme d’éducation thérapeutique dédié au diabète gestationnel - 20/03/14
Résumé |
Rationnel |
La prise en charge diététique constitue la pierre angulaire du traitement du diabète gestationnel (DG), mais est parfois mise en défaut en raison de méconnaissances et/ou de fausses croyances. L’objectif de notre étude était de déterminer les connaissances diététiques de patientes présentant un DG préalablement à leur entrée et à distance de leur prise en charge dans un programme d’éducation thérapeutique (ETP) spécifique au DG.
Patients et méthodes |
Nous avons conduit une étude prospective auprès d’un échantillon représentatif de notre programme (n=50 ; 31 ans ; IMC préconceptionnel 28kg/m2). Les connaissances diététiques étaient évaluées par un questionnaire remis à l’entrée de la journée d’ETP (J1) au terme moyen de 28 semaines d’aménorrhée, puis quinze jours après (J15) lors de la consultation de suivi avec le médecin.
Résultats |
À J1, seulement 38 % des patientes sont capables d’identifier un repas équilibré et 2 sur 3 des aliments glucidiques et les boissons autorisées pendant la grossesse. Le programme ETP améliore significativement ces connaissances (respectivement 84 %, 84 % et 85,8 %). Seulement 14 % connaissent le nombre de produits laitiers à consommer quotidiennement pour couvrir leurs besoins calciques. Si elles savent globalement qu’il est déconseillé de grignoter (92 %), elles savent peu qu’il est possible de réaliser des collations équilibrées (70 %) et que les édulcorants sont utilisables (38 %). Ces fausses-croyances n’existent plus à J15 (respectivement 88 % et 92 %). À J15, 30 % des patientes avouent avoir rencontré des difficultés à mettre en place les conseils prodigués et 56 % avoir ressenti une sensation de faim.
Conclusion |
Les messages diététiques délivrés dans notre programme ETP DG semblent adaptés et assimilés puisque les connaissances globales sont améliorées de 32 % à J15. Leur mise en pratique reste parfois difficile et une réflexion est à engager dans ce sens, en travaillant notamment sur la perception de la sensation de faim et en incluant des conseils spécifiques sur les apports calciques quotidiens recommandés.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 40 - N° S1
P. A112 - mars 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.