P242 Évolutivité des anomalies ultrastructurales cornéennes après équilibre glycémiques chez le diabétique de type 1 - 20/03/14
Résumé |
Introduction |
Plusieurs atteintes cornéennes ont été décrites chez les diabétiques dont des anomalies ultra structurelles (intéressant les différentes couches de la cornée) et des anomalies biomécaniques. Très peu de travaux se sont intéressés à l’évolutivité de ces anomalies après équilibre glycémique chez le diabétique. But : Évaluer l’évolutivité des atteintes cornéennes ultra structurales après équilibre glycémique chez le diabétique de type 1
Patients et méthodes |
Étude prospective incluant 22 patients diabétiques de type 1 hospitalisés pour déséquilibre glycémique aigu ou chronique. Tous les sujets ont bénéficié d’un examen ophtalmologique initial complet avec étude à la microscopie spéculaire avec comptage de cellules endothéliales cornéennes et mesure de l’épaisseur cornéenne. Les valeurs de l’œil le plus atteint ont été prises en compte. Un autre examen ophtalmologique comportant les mêmes paramètres a été refait après équilibre glycémique jugé sur le cycle glycémique et l’hémoglobine glycquée. Les résultats ont été comparés en utilisant le test de student et le test exact de fisher. Le seuil de significativité a été fixé à une valeur de P inférieure à 0,05.
Résultats |
La moyenne de cellules endothéliales cornéennes a été de 2 360±340cellules/mm2 chez les patients diabétiques à l’examen initial contre une moyenne de 2 850±250 après équilibre glycémique. Le break up time a été côté comme anormal chez 92 % des patients diabétiques à l’examen initial et 85 % à l’examen contrôle. La comparaison des 2 groupes pour la pachymétrie cornéenne n’a pas été statistiquement significative. Aucune variabilité n’a été notée dans les paramètres de réfraction entre les 2 examens.
Conclusion |
La cornée représente une atteinte ophtalmologique fréquente mais méconnue chez le diabétique de type 1. Les altérations décrites peuvent concerner les propriétés biomécaniques, histologiques et ultrastructures. Néanmoins la notion de réversibilité de ces anomalies sous équilibre glycémique n’a pas été exploitée. Notre étude ne montre pas de variabilité sur les différents paramètres. Néanmoins, Un suivi au long terme de ces patients affirmera ou infirmera cette notion de « mémoire glycémique » cornéenne.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 40 - N° S1
P. A85 - mars 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.