Traitement médicamenteux de la maladie de Parkinson à la phase précoce (de novo et « lune de miel ») - 26/04/14

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Résumé |
Cet article fait le point sur la prise en charge des symptômes moteurs à la phase précoce de la maladie, à l’exclusion des autres manifestations cliniques ; il reprend essentiellement les données publiées récentes et développe de façon limitée les résultats d’études plus anciennes concernant notamment les anticholinergiques ou l’amantadine. Le traitement médicamenteux de la maladie de Parkinson à la phase précoce reste symptomatique et utilise les traitements dopaminergiques. L’apparition de nouvelles molécules a élargi aujourd’hui l’éventail des stratégies possibles et amélioré la prise en charge des patients. L’annonce du diagnostic est un point essentiel, selon les souhaits des associations de malades. Il convient d’inciter le patient à conserver au maximum ses activités personnelles, professionnelles, sociales et physiques et d’exposer l’intérêt potentiel d’un traitement médicamenteux précoce, notamment l’effet « freinateur » potentiel de la rasagiline sur l’évolution de la maladie. Selon les recommandations actuelles, il est conseillé de choisir plutôt la L-Dopa chez les sujets de plus de 65ans et les agonistes dopaminergiques (AD) chez les sujets jeunes de moins de 65ans. À l’instar des IMAO-B, les AD de synthèse présentent plusieurs intérêts : traitement simple, administré en une seule prise quotidienne, retard à la mise sous L-Dopa, efficacité motrice significative, bien que en deçà de celle de la L-Dopa. Les IMAO offrent une possibilité intéressante d’adjonction à la L-Dopa ou aux AD. La rasagiline retarde la mise sous L-Dopa et donc les complications motrices.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Abstract |
In this article, we discuss the management of motor symptoms during the early phases of Parkinson's disease, excluding that of any other clinical manifestation. We relied primarily upon recently published data and do not describe older publications relating to anticholinergic drugs or amantadine. The initial pharmacological treatment of idiopathic Parkinson's disease (IPD) is symptomatic and remains based upon dopaminergic drugs. However, the development of new drugs has broadened the range of strategic options and improved overall patient management. Announcing the diagnosis is a critical moment, as pointed out by patients’ associations. Patients should be advised to maintain personal, professional, social and physical activities as long as possible. The potential benefit of early pharmacological treatment should be explained, focusing on the possible disease-modifying effect of drugs such as rasagiline. According to current guidelines, L-Dopa is preferred in patients above 65years of age, while those below 65 should be treated with dopamine agonists. Like monoamine oxidase inhibitors B (MAOI-B), synthetic dopamine agonists exhibit several advantages: easy-to-use treatment with a once-daily administration, delayed L-Dopa initiation, significant efficacy on motor symptoms (although lower than that of L-Dopa). MOAI can be prescribed in association with L-Dopa or dopamine agonists. Rasagiline also delays L-Dopa initiation, and consequently motor complications.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Maladie de Parkinson, Stratégie thérapeutique, L-Dopa, Agonistes dopaminergiques, IMAO
Keywords : Parkinson's disease, Therapeutic strategy, Levodopa, Dopamine agonists, Monoamine oxidase inhibitors
Plan
Vol 170 - N° 4
P. 237-246 - avril 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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