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OnabotulinumtoxinA and multiple sclerosis - 11/07/14

OnabotulinumtoxinA et sclérose en plaques

Doi : 10.1016/j.rehab.2014.05.004 
B. Schurch, S. Carda
 Neurourology, Service of Physical Medicine and Neurorehabilitation, CHU Vaudois, 5, avenue Pierre-Decker, 1011 Lausanne, Switzerland 

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Abstract

Lower urinary tract dysfunction is present in two of three patients with multiple sclerosis five years after the diagnosis. Most frequent symptoms are related to neurogenic detrusor overactivity, often associated with detrusor-sphincter dyssynergia. From the end of the 1990s, there is growing evidence that neurogenic detrusor overactivity can be effectively managed by intradetrusorial injections of botulinum toxin type A. This treatment has shown, in different randomised placebo-controlled trials, to be safe and effective on clinical and urodynamic parameters with significant improvement in quality of life. The median duration of effect is in mean nine months. The vast majority of studies have been conducted with onabotulinumtoxinA. The dose of onabotulinumtoxinA commonly used to treat neurogenic detrusor overactivity in patients with multiple sclerosis is 200UI, even if in selected patients lower doses can be preferred. To be considered eligible for treatment, all patients should accept and be instructed to perform clean intermittent self-catheterisation, since the risk of increased post-void residual volume and/or urinary retention after injection is high, especially with 200UI of onabotulinumtoxinA. However, quality of life and patient satisfaction seem not to be affected by the need of intermittent catheterisation. The risk of urinary infection after the procedure is to be kept in mind, mainly in patients with multiple sclerosis, so that adequate antibiotic prophylaxis is highly recommended.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Résumé

Des troubles urinaires du bas appareil sont présents à cinq ans du diagnostic chez les deux tiers des patients avec une sclérose en plaques. Les symptômes les plus fréquents sont liés à l’hyperactivité du détrusor d’origine neurogène, fréquemment associée à la dyssynergie vésico-sphinctérienne. Dès la fin des années 1990, l’évidence scientifique a montré que l’hyperactivité neurogène du détrusor peut être traitée efficacement par des injections intradétrusoriennes de toxine botulique de type A. Ce traitement a fait ses preuves, dans plusieurs études randomisées contrôlées par placebo, de sécurité et efficacité par rapport aux paramètres cliniques et urodynamiques, avec une amélioration significative de la qualité de vie. La durée d’effet médiane est de neuf mois. La grande majorité des études ont été effectuées avec de l’onabotulinumtoxinA. La dose d’onabotulinumtoxinA normalement utilisée pour traiter l’hyperactivité neurogène du détrusor chez les patients avec une sclérose en plaques est de 200UI, même si, dans des cas sélectionnés, des doses plus faibles peuvent être choisies. Pour être considéré apte au traitement, chaque patient doit accepter et être instruit à l’auto-cathétérisme intermittent propre, en raison du risque d’augmentation du résidu post-mictionnel et/ou de rétention urinaire, surtout avec une dose de 200UI d’onabotulinumtoxinA. Néanmoins, la qualité de vie et la satisfaction des patients ne semblent pas être altérés par le besoin de s’auto-sonder. Le risque d’infection urinaire après la procédure doit être considéré, surtout chez les patients avec sclérose en plaques, donc une prophylaxie par antibiotiques est vivement recommandée.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Keywords : Multiple sclerosis, Botulinum toxin, Type A, Urinary bladder, Overactive, Urinary incontinence

Mots clés : Sclérose en plaques, Toxine botulique type A, Vessie hyperactive, Incontinence urinaire


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Vol 57 - N° 5

P. 302-314 - juillet 2014 Retour au numéro
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