Hyperparathyroïdie primaire : intérêt d’un examen morphologique bien mené : à propos d’un cas - 11/10/14
Résumé |
Introduction |
L’hyperparathyroïdie primaire (HPP) est une des plus fréquentes des endocrinopathies. Elle a des conséquences rénales et osseuses bien connues. Les indications d’un traitement chirurgical se sont élargies du fait des possibilités de chirurgie mini-invasive guidée essentiellement par les bilans de localisation.
Observation |
Nous rapportons le cas d’une patiente de 68ans, suivie depuis 2013 pour HPP, avec identification d’un foyer hyper fixant polaire supérieur gauche à la scintigraphie. Son HPP est compliquée de nephrocalcinose avec insuffisance rénale (clearance : 43mL/min), et d’une ostéoporose sévère avec risque fractura ire (T-score à–4). La patiente fut opérée avec absence d’adénome parathyroïdien à l’exploration préopératoire et à l’étude anatomopathologique. Le suivi à un an du postopératoire a montré la persistance de l’HPP avec hyperparathormonemie à 35 fois la normale. La scintigraphie au MIBI avec acquisition des images à 1heure était négative. Une scintigraphie refaite avec acquisition des images à 4heures a objectivé un adénome parathyroïdien inférieur droit confirmé également à l’échographie. La reprise chirurgicale est réalisée avec hypoparathyroïdie secondaire et normalisation de la parathormone.
Discussion et Conclusion |
En 2014, les formes asymptomatiques de l’HPP sont les plus fréquentes et, grâce aux moyens d’explorations les indications de la chirurgie mini-invasive se sont élargies. Toutefois le bilan de localisation doit être bien conduit associant l’exploration fonctionnelle et morphologique, pour éviter les échecs thérapeutiques et les reprises chirurgicales.
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Vol 75 - N° 5-6
P. 351 - octobre 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.